Incroyable, Elon Musk rend les armes !
Par Vincent Lautier - Publié le
Elon Musk, le roi de la liberté d’expression autoproclamé, a finalement dû s’écraser face à la justice brésilienne. Après trois semaines de bras de fer, son réseau social, X (anciennement Twitter), a cédé aux exigences de la Cour suprême du Brésil.
C'est un retournement de situation qui peut surprendre, surtout venant de quelqu’un qui refusait obstinément de supprimer des comptes controversés, accusés de diffuser de fausses informations.
Tout a commencé fin août, lorsque le juge Alexandre de Moraes a ordonné le blocage de X au Brésil. La raison ? L’absence d’un représentant légal sur place et la non-suppression de plusieurs comptes d’extrême droite. Musk, fidèle à sa réputation, avait réagi en fermant les bureaux de X au Brésil et en traitant le juge de
Coup de théâtre ce week-end. X a soudainement fait volte-face en nommant un représentant légal, en supprimant les comptes litigieux et en acceptant de payer l’amende de 913 000 dollars. On est loin du discours sur la liberté d’expression à tout prix ! Pour Musk, ce n’est peut-être qu’un énième revers dans sa bataille mondiale contre les gouvernements, mais au Brésil, où X compte plus de 20 millions d’utilisateurs, la situation devenait critique. Le réseau risquait de perdre une énorme part de marché, une menace difficile à ignorer pour une entreprise déjà en difficulté avec les annonceurs.
Pendant ce temps, les concurrents en ont bien profité. Bluesky, une alternative prometteuse à X, a vu son nombre d’utilisateurs brésiliens grimper en flèche. Un effet d’aubaine pour ce réseau en plein essor, alors que les fidèles de X cherchaient une nouvelle plateforme pour s’exprimer.
Le retour de X au Brésil est maintenant suspendu à quelques formalités administratives. Musk a jusqu’à cinq jours pour fournir les documents nécessaires à la Cour suprême. On verra bien si le roi de la provocation peut remettre le pied dans la porte. Ce feuilleton montre une chose : même le plus puissant des magnats de la tech ne peut pas se jouer des lois locales indéfiniment.
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Elon Musk acculé
C'est un retournement de situation qui peut surprendre, surtout venant de quelqu’un qui refusait obstinément de supprimer des comptes controversés, accusés de diffuser de fausses informations.
Tout a commencé fin août, lorsque le juge Alexandre de Moraes a ordonné le blocage de X au Brésil. La raison ? L’absence d’un représentant légal sur place et la non-suppression de plusieurs comptes d’extrême droite. Musk, fidèle à sa réputation, avait réagi en fermant les bureaux de X au Brésil et en traitant le juge de
dictateur maléfique. Rien que ça ! Mais cette stratégie n’a pas vraiment payé : la justice brésilienne a imposé des amendes salées et ordonné aux fournisseurs d’accès de bloquer la plateforme.
Le Brésil n'a rien lâché
Coup de théâtre ce week-end. X a soudainement fait volte-face en nommant un représentant légal, en supprimant les comptes litigieux et en acceptant de payer l’amende de 913 000 dollars. On est loin du discours sur la liberté d’expression à tout prix ! Pour Musk, ce n’est peut-être qu’un énième revers dans sa bataille mondiale contre les gouvernements, mais au Brésil, où X compte plus de 20 millions d’utilisateurs, la situation devenait critique. Le réseau risquait de perdre une énorme part de marché, une menace difficile à ignorer pour une entreprise déjà en difficulté avec les annonceurs.
Pendant ce temps, les concurrents en ont bien profité. Bluesky, une alternative prometteuse à X, a vu son nombre d’utilisateurs brésiliens grimper en flèche. Un effet d’aubaine pour ce réseau en plein essor, alors que les fidèles de X cherchaient une nouvelle plateforme pour s’exprimer.
X bientôt de retour au Brésil
Le retour de X au Brésil est maintenant suspendu à quelques formalités administratives. Musk a jusqu’à cinq jours pour fournir les documents nécessaires à la Cour suprême. On verra bien si le roi de la provocation peut remettre le pied dans la porte. Ce feuilleton montre une chose : même le plus puissant des magnats de la tech ne peut pas se jouer des lois locales indéfiniment.
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