Une deuxième implantation réussie pour Neuralink
Par Laurence - Publié le
Le projet Neuralink d'Elon Musk -dont l'activité est de fabriquer et commercialiser des puces cérébrales- vient de passer une nouvelle étape de son développement.
En janvier dernier, avait eu lieu la première implantation réussie chez un sujet humain, l'expérience avait d'ailleurs donné des résultats assez satisfaisants. Malgré certaines critiques, la firme a renouvelé l'expérience chez un second patient, dénommé Alex, en juillet. Là encore, l'opération s'est bien déroulée et
Pour le reste, celui-ci a communiqué peu d'informations sur ce nouveau patient, on sait toutefois qu'il s'agit d'un profil similaire au premier avec une lésion de la moelle épinière. On apprend aujourd'hui que celui-ci a également réussi à jouer à des jeux vidéo -et plus précisément à Counter-Strike 2.
Fan du titre avant l’opération, il utilisait jusqu'à présent un dispositif d’assistance appelé Quadstick pour jouer. Mais cette manette actionnée par la bouche avec différents capteurs de pression limitait quand même les possibilités de tir.
Grâce à son implant, Alex -qui était technicien automobile avant son opération- a réussi à créer des objets en 3D via des logiciels de conception assistée par ordinateur. Il a même imprimé en 3D un support personnalisé pour son propre chargeur Neuralink.
Dévoilé en 2017, le projet avait stagné avant de s'accélérer il y a moins de deux ans. En novembre 2022, Elon Musk avait développé un objectif médical pour son projet. Il citait en exemple, la possibilité de recouvrer la vue en stimulant certaines zones du cerveau,
La start-up travaillerait sur le fameux projet de fusion des ordinateurs avec le cerveau humain afin de pouvoir un jour s'engager dans une sorte de
A l'heure des lunettes ARVR, l'objectif serait de redonner de la mobilité aux personnes paralysées en leur permettant d'interagir avec leur environnement ou de manipuler facilement des objets. Les implants pourraient aussi servir de solution à certains troubles neurologiques.
De plus, Elon Musk a précisé que la nouvelle société rechercherait également des applications plus réalistes. Il espère, d'ici quatre ans, commercialiser un dispositif qui aiderait à traiter de graves lésions cérébrales, y compris des accidents vasculaires cérébraux, des lésions cancéreuses ou des problèmes de paralysie et de mémoire. A ce jour, vingt-trois implants ont été officiellement posés sur des singes mais seuls sept d'entre eux auraient survécu (sans que l'on sache si leur décès est lié ou pas à la puce). Et un seul sur un être humain !
Un second succès
En janvier dernier, avait eu lieu la première implantation réussie chez un sujet humain, l'expérience avait d'ailleurs donné des résultats assez satisfaisants. Malgré certaines critiques, la firme a renouvelé l'expérience chez un second patient, dénommé Alex, en juillet. Là encore, l'opération s'est bien déroulée et
n’a rencontré aucun problème technique, dixit Elon Musk.
Pour le reste, celui-ci a communiqué peu d'informations sur ce nouveau patient, on sait toutefois qu'il s'agit d'un profil similaire au premier avec une lésion de la moelle épinière. On apprend aujourd'hui que celui-ci a également réussi à jouer à des jeux vidéo -et plus précisément à Counter-Strike 2.
Fan du titre avant l’opération, il utilisait jusqu'à présent un dispositif d’assistance appelé Quadstick pour jouer. Mais cette manette actionnée par la bouche avec différents capteurs de pression limitait quand même les possibilités de tir.
Grâce à son implant, Alex -qui était technicien automobile avant son opération- a réussi à créer des objets en 3D via des logiciels de conception assistée par ordinateur. Il a même imprimé en 3D un support personnalisé pour son propre chargeur Neuralink.
Qu'est ce que le projet Neuralink ?
Dévoilé en 2017, le projet avait stagné avant de s'accélérer il y a moins de deux ans. En novembre 2022, Elon Musk avait développé un objectif médical pour son projet. Il citait en exemple, la possibilité de recouvrer la vue en stimulant certaines zones du cerveau,
même si quelqu’un n’a jamais eu la vue, en étant né aveugle, on pense qu’on peut restaurer sa vision. Globalement, il s'agirait d'envoyer un signal électrique d'une caméra directement au cerveau, qui s'occupera de l'interpréter, et ce, en ne passant pas par l'oeil.
La start-up travaillerait sur le fameux projet de fusion des ordinateurs avec le cerveau humain afin de pouvoir un jour s'engager dans une sorte de
relation télépathique informatique. La structure a donc pour ambition de développer des interfaces cerveau-ordinateur qui remplaceraient le langage humain et qui permettraient de contrôler des équipements à distance simplement par la pensée.
A l'heure des lunettes ARVR, l'objectif serait de redonner de la mobilité aux personnes paralysées en leur permettant d'interagir avec leur environnement ou de manipuler facilement des objets. Les implants pourraient aussi servir de solution à certains troubles neurologiques.
De plus, Elon Musk a précisé que la nouvelle société rechercherait également des applications plus réalistes. Il espère, d'ici quatre ans, commercialiser un dispositif qui aiderait à traiter de graves lésions cérébrales, y compris des accidents vasculaires cérébraux, des lésions cancéreuses ou des problèmes de paralysie et de mémoire. A ce jour, vingt-trois implants ont été officiellement posés sur des singes mais seuls sept d'entre eux auraient survécu (sans que l'on sache si leur décès est lié ou pas à la puce). Et un seul sur un être humain !