Neuralink : 2e implant cérébral posé chez un être humain !
Par Laurence - Publié le
Le projet Neuralink d'Elon Musk -dont l'activité est de fabriquer et commercialiser des puces cérébrales- a récemment passé une étape importante, en janvier dernier, avec la première implantation réussie chez un sujet humain. Malgré certaines critiques, la firme renouvelle l'expérience chez un second patient.
En mars dernier, on apprenait que Nolan Arbaugh, paralysé partiellement après un accident de plongée survenu il y a huit ans, avait été le premier à recevoir avec succès, la puce d'Elon Musk. L'homme de 29 ans avait parfaitement supporté l'opération et pouvait à nouveau réaliser quelques taches du quotidien : jouer aux échecs et même à Mario Kart.
Elon Musk vient d'annoncer que l'implantation chez un second patient avait été réalisée -également avec brio. Pour rappel, cette opération a été autorisée il y a trois mois par la FDA, mais on ne sait pas exactement quand elle a eu lieu. D'après l'homme d'affaires, tout
Précédemment, on avait appris que cet implant connaissait plusieurs problèmes techniques, et ce, depuis des années. Lors d'un bilan la semaine dernière, Neuralink avait précisé que de minuscules fils (aussi fin qu'un cheveu humain) s'étaient rétractés et que cela pouvait gêner le fonctionnement de certaines électrodes décodant les signaux cérébraux.
Mais la firme avait voulu se montrer rassurante, affirmant que cette situation pourrait être résolue via un patch logiciel (décidément). Mais Reuters n'est pas de cet avis et affirme que ces difficultés ne sont pas nouvelles, mais connues depuis plusieurs années. Selon des sources internes, cela pourrait entrainer des dommages sur le tissu cérébral, mais sans que cela ait été confirmé.
Dévoilé en 2017, le projet avait stagné avant de s'accélérer il y a moins de deux ans. En novembre 2022, Elon Musk avait développé un objectif médical pour son projet. Il citait en exemple, la possibilité de recouvrer la vue en stimulant certaines zones du cerveau,
La start-up travaillerait sur le fameux projet de fusion des ordinateurs avec le cerveau humain afin de pouvoir un jour s'engager dans une sorte de
A l'heure des lunettes ARVR, l'objectif serait de redonner de la mobilité aux personnes paralysées en leur permettant d'interagir avec leur environnement ou de manipuler facilement des objets. Les implants pourraient aussi servir de solution à certains troubles neurologiques.
De plus, Elon Musk a précisé que la nouvelle société rechercherait également des applications plus réalistes. Il espère, d'ici quatre ans, commercialiser un dispositif qui aiderait à traiter de graves lésions cérébrales, y compris des accidents vasculaires cérébraux, des lésions cancéreuses ou des problèmes de paralysie et de mémoire. A ce jour, vingt-trois implants ont été officiellement posés sur des singes mais seuls sept d'entre eux auraient survécu (sans que l'on sache si leur décès est lié ou pas à la puce). Et un seul sur un être humain !
Un second patient !
En mars dernier, on apprenait que Nolan Arbaugh, paralysé partiellement après un accident de plongée survenu il y a huit ans, avait été le premier à recevoir avec succès, la puce d'Elon Musk. L'homme de 29 ans avait parfaitement supporté l'opération et pouvait à nouveau réaliser quelques taches du quotidien : jouer aux échecs et même à Mario Kart.
Elon Musk vient d'annoncer que l'implantation chez un second patient avait été réalisée -également avec brio. Pour rappel, cette opération a été autorisée il y a trois mois par la FDA, mais on ne sait pas exactement quand elle a eu lieu. D'après l'homme d'affaires, tout
s’est extrêmement bien dérouléet l'implant
fonctionne très bien. Pour le reste, il a communiqué peu d'informations sur ce nouveau patient, précisant toutefois seulement d'un profil similaire au premier avec une lésion de la moelle épinière. Enfin, il espère implanter sa puce chez huit autres patients cette année dans le cadre de ses essais cliniques...
Des soucis techniques ?
Précédemment, on avait appris que cet implant connaissait plusieurs problèmes techniques, et ce, depuis des années. Lors d'un bilan la semaine dernière, Neuralink avait précisé que de minuscules fils (aussi fin qu'un cheveu humain) s'étaient rétractés et que cela pouvait gêner le fonctionnement de certaines électrodes décodant les signaux cérébraux.
Mais la firme avait voulu se montrer rassurante, affirmant que cette situation pourrait être résolue via un patch logiciel (décidément). Mais Reuters n'est pas de cet avis et affirme que ces difficultés ne sont pas nouvelles, mais connues depuis plusieurs années. Selon des sources internes, cela pourrait entrainer des dommages sur le tissu cérébral, mais sans que cela ait été confirmé.
Qu'est ce que le projet Neuralink ?
Dévoilé en 2017, le projet avait stagné avant de s'accélérer il y a moins de deux ans. En novembre 2022, Elon Musk avait développé un objectif médical pour son projet. Il citait en exemple, la possibilité de recouvrer la vue en stimulant certaines zones du cerveau,
même si quelqu’un n’a jamais eu la vue, en étant né aveugle, on pense qu’on peut restaurer sa vision. Globalement, il s'agirait d'envoyer un signal électrique d'une caméra directement au cerveau, qui s'occupera de l'interpréter, et ce, en ne passant pas par l'oeil.
La start-up travaillerait sur le fameux projet de fusion des ordinateurs avec le cerveau humain afin de pouvoir un jour s'engager dans une sorte de
relation télépathique informatique. La structure a donc pour ambition de développer des interfaces cerveau-ordinateur qui remplaceraient le langage humain et qui permettraient de contrôler des équipements à distance simplement par la pensée.
A l'heure des lunettes ARVR, l'objectif serait de redonner de la mobilité aux personnes paralysées en leur permettant d'interagir avec leur environnement ou de manipuler facilement des objets. Les implants pourraient aussi servir de solution à certains troubles neurologiques.
De plus, Elon Musk a précisé que la nouvelle société rechercherait également des applications plus réalistes. Il espère, d'ici quatre ans, commercialiser un dispositif qui aiderait à traiter de graves lésions cérébrales, y compris des accidents vasculaires cérébraux, des lésions cancéreuses ou des problèmes de paralysie et de mémoire. A ce jour, vingt-trois implants ont été officiellement posés sur des singes mais seuls sept d'entre eux auraient survécu (sans que l'on sache si leur décès est lié ou pas à la puce). Et un seul sur un être humain !