Kyutai (Xavier Niel) dévoile un assistant vocal plus rapide que ChatGPT
Par Laurence - Publié le
La France n'est pas si à la traine que cela en matière d'Intelligence Artificielle. Dans cette course effrénée, Xavier Niel a créé son OpenAI à la française en novembre dernier, dénommé Kyutai.
Un peu plus de six mois après sa création, le laboratoire vient de dévoiler son propre assistant vocal capable de traiter la voix en temps réel. Dénommé Moshi, il se veut
A la différence de ChatGPT et des autres IA fonctionnant sur le même principe, Moshi ne va pas transformer une requête vocale en texte pour y répondre. En effet, le but poursuivi était que le modèle puisse reconnaître un son et prédire celui qui va arriver ensuite. Le but ? Arriver à soutenir une vraie conversation avec un être humain, tout aussi naturelle et fluide que son interlocuteur.
Avec un temps de latence annoncé à 160 ms, Moshi serait bien plus rapide que ChatGPT-4o. En outre, il est capable de dizaines d'émotions et d'en reconstituer près de soixante-dix.
Ce laboratoire de recherche -dénommé Kyutai)- est en effet porté par Xavier Niel, le patron de Free mais également par Rodolphe Saadé (CMA-CGM) et Eric Schmidt (ex-PDG de Google). Chacun d’entre eux a d’ailleurs investi 100 millions d’euros, la fondation bénéficiant donc de 300 millions pour commencer.
Le labo a été présenté aujourd’hui à l’occasion de la conférence ai-Pulse qui se tenait à Station F, dans le 13ème arrondissement de Paris. Ce dernier né entend rivaliser avec OpenAI, le créateur de ChatGPT. Tout comme lui à ses débuts (et avant que le succès et la célébrité ne lui fasse adopter un modèle plus mercantile), il est pour le moment une structure sans but lucratif et open source, comme ce fut le cas pour OpenAi, avant un changement de stratégie.
L'idée de Kyutai est d'attirer d'autres investisseurs mais aussi de garder les chercheurs français en France (et éviter un exode des cerveaux vers les labos américains, par exemple). La fondation entend également travailler sur de nouveaux modèles afin de devenir une référence dans le domaine de l’IA en Europe. Pour le lancement de Kyutai, six chercheurs (que des hommes…) constituent l'équipe de départ. Diplômés de grandes universités et anciens de Meta, d'Apple, ou d'instituts comme l'Inria, ils seront chapeautés par un conseil scientifique constitué de trois personnalités, dont le français Yann Le Cun.
Premier bébé au bout de 6 mois !
Un peu plus de six mois après sa création, le laboratoire vient de dévoiler son propre assistant vocal capable de traiter la voix en temps réel. Dénommé Moshi, il se veut
la toute première IA douée de parole accessible à tous.
A la différence de ChatGPT et des autres IA fonctionnant sur le même principe, Moshi ne va pas transformer une requête vocale en texte pour y répondre. En effet, le but poursuivi était que le modèle puisse reconnaître un son et prédire celui qui va arriver ensuite. Le but ? Arriver à soutenir une vraie conversation avec un être humain, tout aussi naturelle et fluide que son interlocuteur.
Avec un temps de latence annoncé à 160 ms, Moshi serait bien plus rapide que ChatGPT-4o. En outre, il est capable de dizaines d'émotions et d'en reconstituer près de soixante-dix.
Un labo open source (pour le moment)
Ce laboratoire de recherche -dénommé Kyutai)- est en effet porté par Xavier Niel, le patron de Free mais également par Rodolphe Saadé (CMA-CGM) et Eric Schmidt (ex-PDG de Google). Chacun d’entre eux a d’ailleurs investi 100 millions d’euros, la fondation bénéficiant donc de 300 millions pour commencer.
Le labo a été présenté aujourd’hui à l’occasion de la conférence ai-Pulse qui se tenait à Station F, dans le 13ème arrondissement de Paris. Ce dernier né entend rivaliser avec OpenAI, le créateur de ChatGPT. Tout comme lui à ses débuts (et avant que le succès et la célébrité ne lui fasse adopter un modèle plus mercantile), il est pour le moment une structure sans but lucratif et open source, comme ce fut le cas pour OpenAi, avant un changement de stratégie.
L'idée de Kyutai est d'attirer d'autres investisseurs mais aussi de garder les chercheurs français en France (et éviter un exode des cerveaux vers les labos américains, par exemple). La fondation entend également travailler sur de nouveaux modèles afin de devenir une référence dans le domaine de l’IA en Europe. Pour le lancement de Kyutai, six chercheurs (que des hommes…) constituent l'équipe de départ. Diplômés de grandes universités et anciens de Meta, d'Apple, ou d'instituts comme l'Inria, ils seront chapeautés par un conseil scientifique constitué de trois personnalités, dont le français Yann Le Cun.