Face aux menaces d'Elon Musk, OpenAI contre-attaque !
Par Laurence - Publié le
Une IA dans la pomme
Pour rappel, Apple a dévoilé lundi soir Apple Intelligence, sa propre IA maison, qui est censée rendre l'iPhone plus intelligent dès cet automne. Parmi les annonces, on notera l'arrivée d'un Siri avec des supers pouvoirs et la capacité de scanner le comportement de l'utilisateur pour répondre à ses demandes.
Devançant les désirs de ses utilisateurs, Cupertino a adopté une attitude assez ouverte. En effet, il sera possible, lorsque sa propre IA aurait du mal à fournir une réponse suffisamment précise, d'autoriser Siri à utiliser ChatGPT (version gratuite de ChatGPT-4o), l'IA générative d'OpenAI. Pire, la firme n'exclut pas d'autres alliances (avec Google et Gemini).
L'attaque d'elon musk
Voilà qui n'a guère plu au milliardaire, fondateur éconduit d'OpenAi et créateur de Grok, une IA un peu moins populaire que les autres. Il a même publié sur son réseau X que le fabricant d'iPhone n'était pas assez intelligent pour créer sa propre IA, et que ChatGPT n'est pas sûr. Il a en effet qualifié le
chatbot d’OpenAI dans les iPhone d’Apple de « logiciel espion effrayant ». Il tempête ensuite indiquant
Apple n’a aucune idée de ce qui se passe réellement une fois qu’il a transmis vos données à OpenAI.
On ne relèvera pas le fait que Cupertino ne serait pas assez intelligent pour créer sa propre IA (la keynote a répondu à cette partie). En revanche, on s'attardera sur les soupçons que le CEO de Tesla fait peser sur OpenAI.
La réponse d'OpenAI
C’est donc Mira Murati, actuelle CTO d'OpenAI et ex-employée de Tesla, qui se charge de répondre, défendant sa passion pour l'intelligence artificielle, bien avant son arrivée chez OpenAI en 2018.
Hier soir, elle a ainsi indique :
c’est son opinion. Évidemment, je ne le pense pas. Nous nous soucions profondément de la confidentialité de nos utilisateurs et de la sécurité de nos produits. Bien évidemment elle n’a eu de cesse, lors de cette soirée de rappeler qu’
OpenAI se concentre intensément sur la confidentialité et la sécurité des utilisateurs. "Nous essayons d'être aussi transparents que possible avec le public …/… le plus grand risque est que les parties prenantes comprennent mal la technologie.