Bruxelles soupçonne AliExpress de vente illégale de médicaments en ligne
Par Laurence - Publié le
Apple n'est pas la seule firme dans le collimateur de Bruxelles. En effet, la Commission Européenne vient d'ouvrir une "enquête formelle" hier concernant le géant chinois de l'e-commerce qui enregistre 104 millions de clients en Europe !
La filiale d'Alibaba est soupçonnée de ne pas avoir respecté ses obligations en matière de lutte contre la vente de produits dangereux. Parmi les produits concernés, on trouve de faux médicaments, des jouets suspects ou encore -très en vogue à l'approche de l'été- des compléments alimentaires jugés dangereux pour la sécurité des consommateurs.
Ayant procédé à une petite inspection, Bruxelles aurait aussi trouvé du contenu pornographique sur sa plateforme. Enfin, elle est suspectée de ne pas avoir empêché des influenceurs de promouvoir des produits illégaux ou dangereux.
Est notamment visée la vente illégale de médicaments en ligne, notamment de produits contrefaits ou de fausses substances médicamenteuses. D'après un rapport publié par Europol et l’Office de l’UE pour la propriété intellectuelle, ce phénomène a augmenté ces dernières années au sein de l’Union européenne.
Fin octobre, les autorités sanitaires européennes ont lancé une alerte sur la circulation de stylos injecteurs faussement étiquetés comme contenant de l’Ozempic, un traitement contre le diabète. Celui-ci -très en voque- est malheureusement détourné à des fins d’amaigrissement.
Mais cette enquête ferait suite à une demande d'informations adressée par la Commission à AliExpress dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA), destiné à mieux protéger les consommateurs. Parmi les nouvelles obligations, les plateformes devront mettre en œuvre un affichage chronologique, c’est-à-dire précis, si le fil d'actualité est chronologique ou présenté selon un algorithme, et surtout proposer un choix aux utilisateurs.
Elles devront afficher une transparence au niveau des publicités (avec l'interdiction de la publicité ciblée pour tous les moins de 18 ans), à savoir être en mesure d’expliquer pourquoi certaines publicités sont mises en avant et renforcer le consentement concernant le partage de leurs données à des fins publicitaires.
Le DSA impose une plus grande traçabilité des vendeurs en ligne en imposant la communication de coordonnées précises (numéro de tel et email) pour s’enregistrer en tant que vendeur et ainsi diminuer le nombre d’arnaques.
Un enquête formelle
La filiale d'Alibaba est soupçonnée de ne pas avoir respecté ses obligations en matière de lutte contre la vente de produits dangereux. Parmi les produits concernés, on trouve de faux médicaments, des jouets suspects ou encore -très en vogue à l'approche de l'été- des compléments alimentaires jugés dangereux pour la sécurité des consommateurs.
Ayant procédé à une petite inspection, Bruxelles aurait aussi trouvé du contenu pornographique sur sa plateforme. Enfin, elle est suspectée de ne pas avoir empêché des influenceurs de promouvoir des produits illégaux ou dangereux.
Est notamment visée la vente illégale de médicaments en ligne, notamment de produits contrefaits ou de fausses substances médicamenteuses. D'après un rapport publié par Europol et l’Office de l’UE pour la propriété intellectuelle, ce phénomène a augmenté ces dernières années au sein de l’Union européenne.
Fin octobre, les autorités sanitaires européennes ont lancé une alerte sur la circulation de stylos injecteurs faussement étiquetés comme contenant de l’Ozempic, un traitement contre le diabète. Celui-ci -très en voque- est malheureusement détourné à des fins d’amaigrissement.
Quelles mesures en pratique ?
Mais cette enquête ferait suite à une demande d'informations adressée par la Commission à AliExpress dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA), destiné à mieux protéger les consommateurs. Parmi les nouvelles obligations, les plateformes devront mettre en œuvre un affichage chronologique, c’est-à-dire précis, si le fil d'actualité est chronologique ou présenté selon un algorithme, et surtout proposer un choix aux utilisateurs.
Elles devront afficher une transparence au niveau des publicités (avec l'interdiction de la publicité ciblée pour tous les moins de 18 ans), à savoir être en mesure d’expliquer pourquoi certaines publicités sont mises en avant et renforcer le consentement concernant le partage de leurs données à des fins publicitaires.
Le DSA impose une plus grande traçabilité des vendeurs en ligne en imposant la communication de coordonnées précises (numéro de tel et email) pour s’enregistrer en tant que vendeur et ainsi diminuer le nombre d’arnaques.
Le DSA ne vise pas uniquement la haine, la désinformation et le cyberharcèlement, déclare Thierry Breton, Commissaire européen chargé du marché intérieur. Il est aussi chargé de veiller au retrait des produits illégaux ou dangereux vendus au sein de l'Union européenne via les plateformes d'e-commerce. Cela n'est pas négociable lorsqu'on veut opérer sur le Marché unique européen. En tant que plateforme de plus de 100 millions d'utilisateurs en Europe, AliExpress doit pleinement se conformer au DSA et prendre des mesures adaptées.