WhatsApp, dernière ligne droite avant l'interopérabilité !
Par Laurence - Publié le
Comme Apple, WhatsApp se prépare à se mettre en conformité avec la législation européenne et elle est presque prête. En effet, le DMA lui impose de rendre sa plate-forme interopérable avec d'autres applications de messageries chiffrées.
En septembre dernier, la Commission européenne a dévoilé la liste des entreprises techs, soumises, à de nouvelles règles plus strictes concernant les pratiques anticoncurrentielles. Dans le lot, on retrouvait Meta, propriétaire de plusieurs plateformes : Facebook (dont Messenger), Instagram et bien sûr WhatsApp.
Selon Dick Brouwer (directeur de l'ingénierie chez WhatsApp), l'interopérabilité se focalisera au départ sur l'envoi de messages texte, d'images, de messages vocaux, de vidéos et de fichiers entre deux personnes. Pour tout ce qui est appels et discussions de groupe, la transposition prendra un peu plus de temps, et aura lieu au cours des prochaines années, conformément aux règles de l'UE.
Apparemment, les utilisateurs qui optent pour l'interopérabilité verront les messages d'autres applications dans une section séparée en haut de leur boîte de réception, car la plateforme précise qu'elle ne pourra
Pour envoyer des messages, les applications tierces devront chiffrer le contenu à l'aide du protocole Signal, et devront également se connecter aux serveurs de WhatsApp pour recevoir des messages. La plateforme permettra également à d'autres clients d'utiliser différents protocoles de chiffrement si ces derniers peuvent démontrer qu'ils respectent les normes de sécurité décrites par WhatsApp dans ses directives.
Avec le DMA, les contrôleurs d’accès (gatekeepers) n’ont plus le droit de favoriser leurs propres produits et services par rapport à ceux de la concurrence ou d’exploiter les données des utilisateurs pour fausser le jeu de la libre concurrence (ce dernier point va être complexe à mettre en oeuvre).
Ils ne peuvent pas imposer les logiciels les plus importants par défaut lors de l’installation de leur système d’exploitation (par exemple des navigateurs ou des moteurs de recherche). L'utilisateur doit pouvoir désinstaller les logiciels ou applications préinstallés sur son ordinateur, son smartphone ou sa tablette.
Le règlement garantit aussi la possibilité pour une entreprise utilisatrice (les développeurs) de promouvoir son offre en dehors de la plateforme avec laquelle elle a signé, ainsi que de conclure des contrats directement avec ses clients ou de proposer ses propres services indépendamment de la plateforme.
Pour faire la promotion de ses produits et services, une entreprise -notamment un vendeur en ligne- peut demander l’accès aux données générées par ses activités (performance marketing…). Elle peut également obtenir les informations liées aux annonces publicitaires qu’elle finance sur une plateforme.
Une interopérabilité presque finie !
En septembre dernier, la Commission européenne a dévoilé la liste des entreprises techs, soumises, à de nouvelles règles plus strictes concernant les pratiques anticoncurrentielles. Dans le lot, on retrouvait Meta, propriétaire de plusieurs plateformes : Facebook (dont Messenger), Instagram et bien sûr WhatsApp.
Selon Dick Brouwer (directeur de l'ingénierie chez WhatsApp), l'interopérabilité se focalisera au départ sur l'envoi de messages texte, d'images, de messages vocaux, de vidéos et de fichiers entre deux personnes. Pour tout ce qui est appels et discussions de groupe, la transposition prendra un peu plus de temps, et aura lieu au cours des prochaines années, conformément aux règles de l'UE.
Apparemment, les utilisateurs qui optent pour l'interopérabilité verront les messages d'autres applications dans une section séparée en haut de leur boîte de réception, car la plateforme précise qu'elle ne pourra
pas offrir le même niveau de confidentialité et de sécurité(un utilisateur averti en vaut deux !).
Pour envoyer des messages, les applications tierces devront chiffrer le contenu à l'aide du protocole Signal, et devront également se connecter aux serveurs de WhatsApp pour recevoir des messages. La plateforme permettra également à d'autres clients d'utiliser différents protocoles de chiffrement si ces derniers peuvent démontrer qu'ils respectent les normes de sécurité décrites par WhatsApp dans ses directives.
Petit rappel historique !
Avec le DMA, les contrôleurs d’accès (gatekeepers) n’ont plus le droit de favoriser leurs propres produits et services par rapport à ceux de la concurrence ou d’exploiter les données des utilisateurs pour fausser le jeu de la libre concurrence (ce dernier point va être complexe à mettre en oeuvre).
Ils ne peuvent pas imposer les logiciels les plus importants par défaut lors de l’installation de leur système d’exploitation (par exemple des navigateurs ou des moteurs de recherche). L'utilisateur doit pouvoir désinstaller les logiciels ou applications préinstallés sur son ordinateur, son smartphone ou sa tablette.
Le règlement garantit aussi la possibilité pour une entreprise utilisatrice (les développeurs) de promouvoir son offre en dehors de la plateforme avec laquelle elle a signé, ainsi que de conclure des contrats directement avec ses clients ou de proposer ses propres services indépendamment de la plateforme.
Pour faire la promotion de ses produits et services, une entreprise -notamment un vendeur en ligne- peut demander l’accès aux données générées par ses activités (performance marketing…). Elle peut également obtenir les informations liées aux annonces publicitaires qu’elle finance sur une plateforme.