Les bureaux de Nvidia en France viennent de faire l'objet d'une perquisition, le 26 septembre dernier, et, ce à l'initiative de l'Autorité de la concurrence.
Une opération en lien avec de possibles pratiques anticoncurrentielles
Cette opération de perquisition et de saisie a été très strictement encadrée. Elle a été menée par les services d'instruction de l'Autorité, après autorisation d'un juge des libertés et de la détention.
En effet, dans un communiqué laconique, l'Autorité se dit préoccupée par de possibles pratiques anticoncurrentielles, même si elle ajoute qu'elle ne fera aucun autre commentaire ni sur l'identité de l’entreprise visitée ni sur les pratiques visées.
A ce stade, cette intervention ne préjuge bien évidemment pas de la culpabilité de l'entreprise concernée par les pratiques présumées, que seule une instruction au fond permettra le cas échéant d'établir.
Le groupe américain -connu pour ses processeurs graphiques- pourrait en effet être dans le collimateur de l'agence en raison de l'essor de l’IA générative. Celle-ci suscite en effet d'énormes besoins dans ces composants depuis le début de l’année et certains craignent des pratiques nuisant à la concurrence dans ce secteur.
