Test du télescope Unistellar eQuinox 2 (avec Sara) : meilleur que le Vespera ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Championne de l'auto-critique, la France rassemble pourtant un pole d'excellence en matière d'ingénierie et de logiciels, permettant de développer des produits complexes et modernes, comme ces télescopes connectés où les marques hexagonales trustent littéralement le marché.
Face au montpelliérain Vaonis et ses Vespera et Stellina, le marseillais Unistellar a développé l'eVscope 2 et l'eQuinox 2, deux modèles concurrents reprenant les mêmes fonctionnalités, à savoir de pouvoir observer le ciel profond grâce à un capteur très sensible et des technologies d'empilement d'images. Sara, notre spécialiste en astronomie, a pu tester quelques semaines l'eQuinox 2, et elle vous livre son avis dans cette nouvelle vidéo !
Présenté en début d'année 2023, l'eQuinox 2 est une réponse au Vespera, ce télescope un peu moins haut-de-gamme que le Stellina, mais vendu à un tarif bien plus compétitif -1499€.
Voici les spécifications exactes de ce modèle :
En réalité, Unistellar a surtout décliné son coûteux eVscope 2 avec un capteur légèrement inférieur, mais tout en conservant l'excellente focale, et les dimensions de l'engin (voir plus bas). Du coup, le prix n'est pas aussi agressif que son concurrent, dont le zoom est moins efficace (Focale de 200mm) mais qui est aussi beaucoup plus compact.
La sanction est sans appel, puisque notre modèle est affiché à 2499€ !
Esthétiquement, l'eQuinox 2 ne parait pas aussi futuriste que son concurrent, mais il plaira sans doute un peu plus aux habités des gros télescope, qui ont parfois du mal à faire entrer ces modèles connectés dans leur univers.
Il n'y a pas de lunette sur notre appareil, qui ne sera pas très discret dans le salon ! Avec des dimensions respectivement de 65x23x23cm (contre 40 x 20 x 9 cm pour le Vespera), et surtout, un poids de 9Kg contre 5Kg pour le Vaonis, ce modèle préfèrera un voyage en voiture plutôt que de partir en randonnée pour observer les étoiles !
Unistellar propose pourtant un gros sac à dos (en supplément à 359€ !) qui permet de caser télescope, trépied, chargeurs, accessoires. Car oui, l'eQuinox 2 est livré avec un vrai trépied là où le Vepera se contentait d'un modèle compact, très proche du sol. Sur un balcon ou dans des lieux compliqués, c'est un très bon point pour Unistellar !
L'eQuinox 2 affiche une autonomie très correcte de 11H (contre 8H sur le Vespera), de quoi tenir la nuit complète ! Vous pouvez aussi le recharger en USB C, et donc, le connecter à une batterie ou un adaptateur secteur pour le recharger ou l'utiliser de façon continue.
Contrairement à Vanois, Unistellar a fait le chois de donner un maximum de liberté à son appareil.
Le principe de fonctionnement est pourtant toujours le même : le télescope crée son propre réseau WiFi auquel il faudra connecter son téléphone et lancer une application dédiée.
Une fois connecté, vous devez lancer la calibration automatique et attendre que l'appareil vous proposer des éléments à observer -galaxie, constallations, planètes, étoiles... Un mode automatique très apprécié des débutants, mais parfois frustrant pour les amateurs éclairés ou les spécialistes.
Evidemment, il reste possible d'entrer ses propres coordonnées, mais l'eQuinox 2 propose surtout un mode manuel ! Avec un petit joystick virtuel, vous pourrez ainsi déplacer le télescope à loisir, avec un flux en direct sur l'iPhone. Il devient alors facile de pointer un objet (planète, Lune, satellite...) qui ne serait pas forcément proposé.
On précisera que la calibration peut également être faite en mode manuel. Si le produit n'est pas taillé pour l'observation terrestre, il peut quand-même être utilisé pour pointer des objets proches ou pour observer une section de ciel définie.
Dernier point, vraiment pratique : la possibilité de lui fournir la zone visible du ciel (altitude et azimut). Même si l'appareil pourrait potentiellement chercher seul les différentes obstructions (comme le fait Starlink), on peut indiquer ici l'immeuble juste en face où la pente de toit du balcon, qui peut cacher une grande partie du ciel. L'appareil va alors restreindre la zone d'observation en fonction, ce qui est bien utile pour les objets proposés !
Comme chez Vanonis, il est possible de plonger dans les objets célestes à loisir : galaxie, étoiles, planètes, constellations, nébuleuses... il est même possible de filtrer le type d'objet que l'on souhaite observer.
Le programme indique aussi le temps de visibilité restant (ou à venir), ce qui permet d'éviter les astres qui vont bientôt disparaitre. Contrairement à un telescope classique, où il faut beaucoup de documentation à côté, ce système a l'avantage de pouvoir passer directement à l'observation.
Beaucoup ignorent aussi qu'en astronomie, et surtout en astro-photo, la technique est déjà omniprésente. Pour obtenir une image nette du ciel profond (comme une galaxie lointaine), il faut prendre un grand nombre de clichés, et venir les empiler, puis y appliquer un traitement spécifique pour supprimer le bruit et les aberrations et autres parasites lumineux -comme les satellite, le soleil ou les nuages.
Autre problématique, la Terre tourne ! On l'oublie souvent, mais les étoiles ne sont pas
A noter que pour chaque objet, Unistellar fournit une description succincte mais intéressante de l'astre, comme la distance, la forme, la localisation... Pratique pour les débutants comme les confirmés, cela donne aussi envie de creuser le sujet plus en profondeur après l'observation ou pendant les phases de calcul.
Une observation dure entre 5 et 20 minutes en moyenne, mais vous pouvez faire durer l'expérience pour affiner vos images.
Durant nos tests, nous avons obtenus de magnifiques clichés de la Lune, de constellations lointaines, et même de quelques étoiles, comme Vega. La focale de 450mm permet en effet de visualiser les cratères de la Lune, là où un Vespera vous fournira une image bien trop pixelisées.
Pour les étoiles, c'est déjà plus compliqué, car vous n'obtiendra qu'un gros point lumineux entouré de
Le résultat avec certaines nébuleuses, comme M20, est tout simplement splendide ! Les clichés ultra-lumineux et très colorés sont parfaitement taillés pour les réseaux sociaux, mais un peu juste pour en faire des posters -après tout, ce n'est pas le but non plus.
Le traitement appliqué semble plus ou moins efficace selon l'environnement et l'objet observé. Comme l'a remarqué Sara, le bruit semble plus présent que chez Vaonis, surtout sur les objets moins lumineux comme les galaxies. Il faut aller souvent prolonger l'exposition pour obtenir une image exploitable. N'oublions pas que plus le capteur contient de photosites, plus la définition est élevée, mais plus le bruit est présent -voilà pourquoi les capteurs les moins définis sont souvent les plus aptes à capturer assez de lumière.
Malgré le grand nombre de passionnés d'astronomie, l'observation spatiale nécessite de grandes quantité de données à traiter, et il n'est d'ailleurs pas rare qu'un amateur découvre de nouveaux objets, comètes etc.
La communauté est donc souvent appelée à participer à des expérience, afin d'aider la recherche mondiale. Dans l'application Unistellar, il est même possible de souscrire à différents appels de la NASA et du SETI, pour lesquels le constructeur français est désormais partenaire. On a ainsi la possibilité de participer à des expériences et à apporter nos résultats à ces organismes, directement via nos observations.
En revanche, il manque -comme chez Vaonis- un volet social : pourquoi ne pas fédérer les observateurs ? Créer une carte avec les propriétaires de télescope et offrir la possibilité de se contacter ? L'observation se fait souvent à plusieurs et les groupes Facebook sont très nombreux, y compris en France ou à la frontière suisse où nous avons fait nos observations.
L'application aurait mérité également un peu plus infos sur les objets observés : Unistellar ne fournit que le nom, le type, l'azimut, l'élévation et la visibilité lorsque le tiroir et replié et quelques paragraphes et infos (localisationn structure...) si on affiche la description complète. Cela aurait mérité quelques photos, liens et documentation complète, d'autant que pendant la prise de vue, vous avez souvent du temps-libre !
Dernière critique, les temps d'observations moyens de chaque objet ne sont pas fournis. En clair, vous ne savez pas s'il faut au moins 20, 40 ou 80 minutes avant d'obtenir un cliché satisfaisant ! Tout cela peut et doit évoluer, car l'application reste le point d'entrée principal du télescope.
Avec son eQuinox 2, Unistellar a-t-il réellement répondu au Vespera, qui propose un télescope connecté compact à moins de 1500€ ?
En réalité, l'eQuinox 2 est surtout un eVscope 2 légèrement bridé, mais pas suffisamment repensé pour en faire un vrai concurrent du Vespera. Il viendra plutôt s'intercaler entre le Vespera et le Stellina.
Plus polyvalent, ce modèle permet en effet d'observer le ciel profond, mais pas seulement ! On peut se faire plaisir avec des astres plus proches, comme la Lune ou les planètes du système solaire, et même pourquoi pas, quelques satellites artificiels.
J'aime aussi beaucoup le côté plus
Pour le reste, l'application est bien faite, le télescope de qualité, et l'autonomie absolument parfaite. Nous n'avons pas rencontré de bugs particuliers, même si le WiFi est parfois un peu lent à se connecter...
Quant aux choix eQuinox 2 ou Vespera, il sera surtout lié à vos usages et au matériel en votre possession : si vous avez déjà un vrai télescope, le modèle de Vaonis devrait suffire pour le ciel profond -véritable intérêt de ces modèles. Par ailleurs, Sara a beaucoup aimé pouvoir partir avec l'appareil dans le sac à dos, ce qui était plus compliqué ici : 10kg ou 5Kg rien que pour le télescope, ce n'est pas la même affaire, surtout avec le pic-nic et l'eau à côté !
Le télescope Unistellar eQuinox 2 est vendu à 2499€ (souvent en promo) sur Amazon :
Face au montpelliérain Vaonis et ses Vespera et Stellina, le marseillais Unistellar a développé l'eVscope 2 et l'eQuinox 2, deux modèles concurrents reprenant les mêmes fonctionnalités, à savoir de pouvoir observer le ciel profond grâce à un capteur très sensible et des technologies d'empilement d'images. Sara, notre spécialiste en astronomie, a pu tester quelques semaines l'eQuinox 2, et elle vous livre son avis dans cette nouvelle vidéo !
Unistellar eQuinox 2 : une réponse à Vaonis Vespera ?
Présenté en début d'année 2023, l'eQuinox 2 est une réponse au Vespera, ce télescope un peu moins haut-de-gamme que le Stellina, mais vendu à un tarif bien plus compétitif -1499€.
Voici les spécifications exactes de ce modèle :
• Capteur Sony Exmoor IMX224 de 6,4MP
• Champ de vision 34 x 47 Arcmin
• Magnitude limite 18.2
• Miroir 114cm
• Focale 450mm
• Poids 9kg (avec le tripode)
• 12H d'autonome
• Stockage 64 Go
• Champ de vision 34 x 47 Arcmin
• Magnitude limite 18.2
• Miroir 114cm
• Focale 450mm
• Poids 9kg (avec le tripode)
• 12H d'autonome
• Stockage 64 Go
En réalité, Unistellar a surtout décliné son coûteux eVscope 2 avec un capteur légèrement inférieur, mais tout en conservant l'excellente focale, et les dimensions de l'engin (voir plus bas). Du coup, le prix n'est pas aussi agressif que son concurrent, dont le zoom est moins efficace (Focale de 200mm) mais qui est aussi beaucoup plus compact.
La sanction est sans appel, puisque notre modèle est affiché à 2499€ !
Un gros télescope sur trépied
Esthétiquement, l'eQuinox 2 ne parait pas aussi futuriste que son concurrent, mais il plaira sans doute un peu plus aux habités des gros télescope, qui ont parfois du mal à faire entrer ces modèles connectés dans leur univers.
Il n'y a pas de lunette sur notre appareil, qui ne sera pas très discret dans le salon ! Avec des dimensions respectivement de 65x23x23cm (contre 40 x 20 x 9 cm pour le Vespera), et surtout, un poids de 9Kg contre 5Kg pour le Vaonis, ce modèle préfèrera un voyage en voiture plutôt que de partir en randonnée pour observer les étoiles !
Unistellar propose pourtant un gros sac à dos (en supplément à 359€ !) qui permet de caser télescope, trépied, chargeurs, accessoires. Car oui, l'eQuinox 2 est livré avec un vrai trépied là où le Vepera se contentait d'un modèle compact, très proche du sol. Sur un balcon ou dans des lieux compliqués, c'est un très bon point pour Unistellar !
L'eQuinox 2 affiche une autonomie très correcte de 11H (contre 8H sur le Vespera), de quoi tenir la nuit complète ! Vous pouvez aussi le recharger en USB C, et donc, le connecter à une batterie ou un adaptateur secteur pour le recharger ou l'utiliser de façon continue.
Un télescope partiellement manuel
Contrairement à Vanois, Unistellar a fait le chois de donner un maximum de liberté à son appareil.
Le principe de fonctionnement est pourtant toujours le même : le télescope crée son propre réseau WiFi auquel il faudra connecter son téléphone et lancer une application dédiée.
Une fois connecté, vous devez lancer la calibration automatique et attendre que l'appareil vous proposer des éléments à observer -galaxie, constallations, planètes, étoiles... Un mode automatique très apprécié des débutants, mais parfois frustrant pour les amateurs éclairés ou les spécialistes.
Evidemment, il reste possible d'entrer ses propres coordonnées, mais l'eQuinox 2 propose surtout un mode manuel ! Avec un petit joystick virtuel, vous pourrez ainsi déplacer le télescope à loisir, avec un flux en direct sur l'iPhone. Il devient alors facile de pointer un objet (planète, Lune, satellite...) qui ne serait pas forcément proposé.
On précisera que la calibration peut également être faite en mode manuel. Si le produit n'est pas taillé pour l'observation terrestre, il peut quand-même être utilisé pour pointer des objets proches ou pour observer une section de ciel définie.
Dernier point, vraiment pratique : la possibilité de lui fournir la zone visible du ciel (altitude et azimut). Même si l'appareil pourrait potentiellement chercher seul les différentes obstructions (comme le fait Starlink), on peut indiquer ici l'immeuble juste en face où la pente de toit du balcon, qui peut cacher une grande partie du ciel. L'appareil va alors restreindre la zone d'observation en fonction, ce qui est bien utile pour les objets proposés !
Une application simple à utiliser
Comme chez Vanonis, il est possible de plonger dans les objets célestes à loisir : galaxie, étoiles, planètes, constellations, nébuleuses... il est même possible de filtrer le type d'objet que l'on souhaite observer.
Le programme indique aussi le temps de visibilité restant (ou à venir), ce qui permet d'éviter les astres qui vont bientôt disparaitre. Contrairement à un telescope classique, où il faut beaucoup de documentation à côté, ce système a l'avantage de pouvoir passer directement à l'observation.
Beaucoup ignorent aussi qu'en astronomie, et surtout en astro-photo, la technique est déjà omniprésente. Pour obtenir une image nette du ciel profond (comme une galaxie lointaine), il faut prendre un grand nombre de clichés, et venir les empiler, puis y appliquer un traitement spécifique pour supprimer le bruit et les aberrations et autres parasites lumineux -comme les satellite, le soleil ou les nuages.
Autre problématique, la Terre tourne ! On l'oublie souvent, mais les étoiles ne sont pas
fixesdans le Ciel et il faut constamment modifier son pointage pour suivre les astres, histoire de compenser la rotation de notre belle planète. Là encore, le système automatisé permet de s'affranchir de cette contrainte assez pénible pour réaliser de beaux clichés.
A noter que pour chaque objet, Unistellar fournit une description succincte mais intéressante de l'astre, comme la distance, la forme, la localisation... Pratique pour les débutants comme les confirmés, cela donne aussi envie de creuser le sujet plus en profondeur après l'observation ou pendant les phases de calcul.
Des clichés de qualité
Une observation dure entre 5 et 20 minutes en moyenne, mais vous pouvez faire durer l'expérience pour affiner vos images.
Durant nos tests, nous avons obtenus de magnifiques clichés de la Lune, de constellations lointaines, et même de quelques étoiles, comme Vega. La focale de 450mm permet en effet de visualiser les cratères de la Lune, là où un Vespera vous fournira une image bien trop pixelisées.
Pour les étoiles, c'est déjà plus compliqué, car vous n'obtiendra qu'un gros point lumineux entouré de
lens flare, dont le rendu sera surtout artistique ! Même chose pour les planètes, même si ce cliché de Saturne est tout à fait honorable pour ce genre de télescope !
Le résultat avec certaines nébuleuses, comme M20, est tout simplement splendide ! Les clichés ultra-lumineux et très colorés sont parfaitement taillés pour les réseaux sociaux, mais un peu juste pour en faire des posters -après tout, ce n'est pas le but non plus.
Le traitement appliqué semble plus ou moins efficace selon l'environnement et l'objet observé. Comme l'a remarqué Sara, le bruit semble plus présent que chez Vaonis, surtout sur les objets moins lumineux comme les galaxies. Il faut aller souvent prolonger l'exposition pour obtenir une image exploitable. N'oublions pas que plus le capteur contient de photosites, plus la définition est élevée, mais plus le bruit est présent -voilà pourquoi les capteurs les moins définis sont souvent les plus aptes à capturer assez de lumière.
Partenaire de la NASA et du SETI
Malgré le grand nombre de passionnés d'astronomie, l'observation spatiale nécessite de grandes quantité de données à traiter, et il n'est d'ailleurs pas rare qu'un amateur découvre de nouveaux objets, comètes etc.
La communauté est donc souvent appelée à participer à des expérience, afin d'aider la recherche mondiale. Dans l'application Unistellar, il est même possible de souscrire à différents appels de la NASA et du SETI, pour lesquels le constructeur français est désormais partenaire. On a ainsi la possibilité de participer à des expériences et à apporter nos résultats à ces organismes, directement via nos observations.
En revanche, il manque -comme chez Vaonis- un volet social : pourquoi ne pas fédérer les observateurs ? Créer une carte avec les propriétaires de télescope et offrir la possibilité de se contacter ? L'observation se fait souvent à plusieurs et les groupes Facebook sont très nombreux, y compris en France ou à la frontière suisse où nous avons fait nos observations.
L'application aurait mérité également un peu plus infos sur les objets observés : Unistellar ne fournit que le nom, le type, l'azimut, l'élévation et la visibilité lorsque le tiroir et replié et quelques paragraphes et infos (localisationn structure...) si on affiche la description complète. Cela aurait mérité quelques photos, liens et documentation complète, d'autant que pendant la prise de vue, vous avez souvent du temps-libre !
Dernière critique, les temps d'observations moyens de chaque objet ne sont pas fournis. En clair, vous ne savez pas s'il faut au moins 20, 40 ou 80 minutes avant d'obtenir un cliché satisfaisant ! Tout cela peut et doit évoluer, car l'application reste le point d'entrée principal du télescope.
Bilan : eQuinox 2 ou Vespera ?
Avec son eQuinox 2, Unistellar a-t-il réellement répondu au Vespera, qui propose un télescope connecté compact à moins de 1500€ ?
En réalité, l'eQuinox 2 est surtout un eVscope 2 légèrement bridé, mais pas suffisamment repensé pour en faire un vrai concurrent du Vespera. Il viendra plutôt s'intercaler entre le Vespera et le Stellina.
Plus polyvalent, ce modèle permet en effet d'observer le ciel profond, mais pas seulement ! On peut se faire plaisir avec des astres plus proches, comme la Lune ou les planètes du système solaire, et même pourquoi pas, quelques satellites artificiels.
J'aime aussi beaucoup le côté plus
manuelque le Vespera : on peut réellement prendre le contôle du télescope, l'image
temps-réelnous reconnecte un peu plus au ciel, alors que l'écran est souvent critiqué face à une lunettes 100% optique dans lequel on vient glisser un oeil.
Pour le reste, l'application est bien faite, le télescope de qualité, et l'autonomie absolument parfaite. Nous n'avons pas rencontré de bugs particuliers, même si le WiFi est parfois un peu lent à se connecter...
Quant aux choix eQuinox 2 ou Vespera, il sera surtout lié à vos usages et au matériel en votre possession : si vous avez déjà un vrai télescope, le modèle de Vaonis devrait suffire pour le ciel profond -véritable intérêt de ces modèles. Par ailleurs, Sara a beaucoup aimé pouvoir partir avec l'appareil dans le sac à dos, ce qui était plus compliqué ici : 10kg ou 5Kg rien que pour le télescope, ce n'est pas la même affaire, surtout avec le pic-nic et l'eau à côté !
La note et les prix
Le télescope Unistellar eQuinox 2 est vendu à 2499€ (souvent en promo) sur Amazon :
Avec l'eQuinox 2, le français Unistellar décline son excellent eVscope dans un format plus abordable, mais sans repenser l'appareil : plus imposant que le Vespera, son principal concurrent, il offre en revanche un capteur mieux définir et une focale permettant d'observer la Lune et les objets proches. Cela mérite-t-il les 1000€ supplémentaires face au Vespera ? Tout dépend de vos usages et de votre matériel existant !