Couper les réseaux sociaux en cas de crise, une possibilité selon Emmanuel Macron
Par Didier Pulicani - Publié le
Les récentes émeutes qui ont émaillé la France semblent donner de nouvelles idées restrictives à Emmanuel Macron, comme de... couper ponctuellement les réseaux sociaux.
C'est durant une réunion face aux 220 maires dont les communes sont touchées par les événements, que le président français a effectivement évoqué cette possibilité de restreindre voire de supprimer purement et simplement les accès à Snapchat, TikTok ou Telegram.
Evidemment, ces mesures -si elles entraient en vigueur- toucheraient certainement toute la population, et pas seulement les émeutiers visés. Suite à ces déclarations, de nombreux partis politiques de tout bord ont déjà dénoncé une
Dans l'intervalle, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a tout de même rappelé qu'il était assez facile d'identifier des pseudos sur les réseaux sociaux, même si l'expression
Plus tôt cette semaine, Emmanuel Macron avait également évoqué les jeux vidéo comme l'une des causes d'un éventuel passage à l'acte.
Les plaisirs ludiques sur consoles et PC n'ont eu de cesse d'être pointés du doigt ces dernières décennies, alors même que le lien de cause à effet spécifique à ces pratiques n'a jamais été formellement démontrée.
C'est durant une réunion face aux 220 maires dont les communes sont touchées par les événements, que le président français a effectivement évoqué cette possibilité de restreindre voire de supprimer purement et simplement les accès à Snapchat, TikTok ou Telegram.
Couper les réseaux sociaux
Nous avons besoin d'avoir une réflexion sur l'usage des réseaux sociaux chez les plus jeunes. [...] Sur les interdictions que l’on doit mettre. [...] Et quand les choses s'emballent, il faut peut-être se mettre en situation de les réguler ou de les couper. Il ne faut surtout pas le faire à chaud, et je me félicite qu'on n'ait pas eu à le faire, a déclaré Emmanuel Macron selon les informations de BFMTV.
Mais je pense que c'est un vrai débat que l'on doit avoir, à froid. Parce que quand ça devient un instrument de rassemblement ou pour essayer de tuer, c'est un vrai sujet, a ajouté le chef de l'État.
Evidemment, ces mesures -si elles entraient en vigueur- toucheraient certainement toute la population, et pas seulement les émeutiers visés. Suite à ces déclarations, de nombreux partis politiques de tout bord ont déjà dénoncé une
dérive autoritairedu régime en place. Couper les réseaux sociaux -et censurer les différents services connectés- est en effet une procédure assez courante dans les dictatures, régulièrement pointées du doigts par les observatoires occidentaux. L'usage des VPN s'est d'ailleurs bien développé en Chine, Iran, Russie et de nombreux pays soumis à un contrôle strict d'internet, afin de shunter ces dispositifs.
Dans l'intervalle, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a tout de même rappelé qu'il était assez facile d'identifier des pseudos sur les réseaux sociaux, même si l'expression
On va faire péter les comptesn'est pas passée inaperçue.
Les jeux vidéo également pointés du doigts
Plus tôt cette semaine, Emmanuel Macron avait également évoqué les jeux vidéo comme l'une des causes d'un éventuel passage à l'acte.
On a le sentiment parfois que certains d'entre eux vivent dans la rue les jeux vidéo qui les ont intoxiquésavait-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Les plaisirs ludiques sur consoles et PC n'ont eu de cesse d'être pointés du doigt ces dernières décennies, alors même que le lien de cause à effet spécifique à ces pratiques n'a jamais été formellement démontrée.