Réparabilité : les utilisateurs européens vont changer eux-même la batterie de leur smartphone
Par Laurence - Mis à jour le
L'Europe vient de faire un petit pas supplémentaire dans le cadre de la réparabilité des appareils électroniques, et notamment du changement des batteries.
Hier le Parlement Européen a adopté un texte (587 voix pour contre 9) visant à interdire les batteries de smartphones impossibles à retirer et réparer. En pratique, les batteries sont toutes amovibles, mais nécessitent -pour certains appareils- un certain nombre de manipulations, de nettoyage de colle, de dévissages, voire de déplacer ou débrancher certains composants pour y arriver.
De même, une fois la batterie installée, le processus inverse est parfois encore moins évident, certains pouvant craindre -a posteriori- des fuites au niveau de la résistance à l'eau ou à la poussière. Finalement, les utilisateurs se tournent donc vers des réparateurs professionnels.
Cette nouvelle règle impose donc des batteries plus durables et éthiques. Et, d'ici quelques années, les constructeurs devront ainsi proposer des produits avec des éléments facilement démontables et recyclables. Mais cela ne s'arrête pas là, puisqu'ils devront également revoir la fabrication des appareils déjà existants sur le marché. Il s'agit aussi de responsabiliser les fabricants.
Grâce à ce texte, l'UE souhaite améliorer la réparabilité des objets, le recyclage mais aussi augmenter la durée de vie des batteries et limiter les déchets électroniques. En supplément, Bruxelles entend imposer un pourcentage minimal de cobalt, plomb, lithium et nickel recyclés.
Les smartphones ne sont toutefois pas les seuls appareils concernés par ce nouveau règlement : tout appareil équipé d'une batterie devra respecter les nouvelles mesures dans son processus de fabrication. Ainsi, les voitures, trottinettes électriques ou ordinateurs seront également concernés. La question se pose aussi pour des appareils plus petits comme une Apple Watch, ou carrément des AirPods qui une fois la batterie épuisée sont à jeter au compost.
Lutter contre les déchets électroniques
Hier le Parlement Européen a adopté un texte (587 voix pour contre 9) visant à interdire les batteries de smartphones impossibles à retirer et réparer. En pratique, les batteries sont toutes amovibles, mais nécessitent -pour certains appareils- un certain nombre de manipulations, de nettoyage de colle, de dévissages, voire de déplacer ou débrancher certains composants pour y arriver.
De même, une fois la batterie installée, le processus inverse est parfois encore moins évident, certains pouvant craindre -a posteriori- des fuites au niveau de la résistance à l'eau ou à la poussière. Finalement, les utilisateurs se tournent donc vers des réparateurs professionnels.
Une responsabilité des fabricants
Cette nouvelle règle impose donc des batteries plus durables et éthiques. Et, d'ici quelques années, les constructeurs devront ainsi proposer des produits avec des éléments facilement démontables et recyclables. Mais cela ne s'arrête pas là, puisqu'ils devront également revoir la fabrication des appareils déjà existants sur le marché. Il s'agit aussi de responsabiliser les fabricants.
Grâce à ce texte, l'UE souhaite améliorer la réparabilité des objets, le recyclage mais aussi augmenter la durée de vie des batteries et limiter les déchets électroniques. En supplément, Bruxelles entend imposer un pourcentage minimal de cobalt, plomb, lithium et nickel recyclés.
Les smartphones ne sont toutefois pas les seuls appareils concernés par ce nouveau règlement : tout appareil équipé d'une batterie devra respecter les nouvelles mesures dans son processus de fabrication. Ainsi, les voitures, trottinettes électriques ou ordinateurs seront également concernés. La question se pose aussi pour des appareils plus petits comme une Apple Watch, ou carrément des AirPods qui une fois la batterie épuisée sont à jeter au compost.
Le rapporteur Achille Variati (S&D, Italie) :
Pour la première fois, nous avons une législation sur l'économie circulaire qui couvre l'ensemble du cycle de vie d'un produit - cette approche est bonne à la fois pour l'environnement et l'économie. Nous nous sommes mis d'accord sur des mesures qui profitent grandement aux consommateurs : les batteries seront plus performantes, plus sûres et plus faciles à retirer. Notre objectif global est de construire une industrie européenne du recyclage plus forte, notamment pour le lithium, et un secteur industriel compétitif dans son ensemble, ce qui est crucial dans les décennies à venir pour la transition énergétique et l'autonomie stratégique de notre continent. Ces mesures pourraient devenir une référence pour l'ensemble du marché mondial des batteries.