Google pourra-t-elle rattraper la présentation ratée de son ChatBot Bard ?
Par Laurence - Mis à jour le
Hier, Google a lancé la version publique de Bard, son robot conversationnel, censé concurrencer ChatGPT, en améliorant la qualité de ses réponses.
Après une annonce catastrophique il y a quelques semaines, Google a enfin lancé son propre robot conversationnel, mais ce dernier a beaucoup de chemin à faire. Dénommé Bard, le ChatBot de Google ressemble fortement à la version proposée par Microsoft avec OpenAI. D'après le groupe de Mountain View, ce bot utiliserait un langage simple, afin d’améliorer les résultats de recherche et de compiler rapidement les données plus ou moins complexes et d'obtenir rapidement des réponses souhaitées.
Mais la présentation officielle avait quelque peu cafouillé. Lors de sa démo, Google a voulu montré les intérêts pratiques illustrant plutôt des erreurs importantes, la sanction avait été immédiate. Juste après la démo, Alphabet s'est effondré en Bourse, perdant plus de 7,7% le soir même à la clôture (soit 115 milliards de dollars).
Même avec une ouverture au public, le nombre de connexions a été restreint et une liste d'attente établie pour gérer la demande. L'accès n'est possible, pour l'instant, que depuis les Etats-Unis et le Royaume-Uni. L'interface est celle d'un site internet, distincte du moteur de recherche de Google, avec un espace dans lequel l'utilisateur peut taper une question.
Pour répondre à la polémique sur les compétences du bot, Sissie Hsiao et Eli Collins -deux VP Google-, précisent que
Pour rappel, Bard s'appuie sur LaMDA, un modèle de langage conçu par Google. En résumé, le bot est encore jeune et l'erreur esthumaine artificielle ! Pour autant, Google fait montre de prudence et précise l'existence de garde-fous pour limiter les inexactitudes ou la longueur des échanges...
Un lancement raté !
Après une annonce catastrophique il y a quelques semaines, Google a enfin lancé son propre robot conversationnel, mais ce dernier a beaucoup de chemin à faire. Dénommé Bard, le ChatBot de Google ressemble fortement à la version proposée par Microsoft avec OpenAI. D'après le groupe de Mountain View, ce bot utiliserait un langage simple, afin d’améliorer les résultats de recherche et de compiler rapidement les données plus ou moins complexes et d'obtenir rapidement des réponses souhaitées.
Mais la présentation officielle avait quelque peu cafouillé. Lors de sa démo, Google a voulu montré les intérêts pratiques illustrant plutôt des erreurs importantes, la sanction avait été immédiate. Juste après la démo, Alphabet s'est effondré en Bourse, perdant plus de 7,7% le soir même à la clôture (soit 115 milliards de dollars).
Des améliorations "normales" à prévoir
Même avec une ouverture au public, le nombre de connexions a été restreint et une liste d'attente établie pour gérer la demande. L'accès n'est possible, pour l'instant, que depuis les Etats-Unis et le Royaume-Uni. L'interface est celle d'un site internet, distincte du moteur de recherche de Google, avec un espace dans lequel l'utilisateur peut taper une question.
Pour répondre à la polémique sur les compétences du bot, Sissie Hsiao et Eli Collins -deux VP Google-, précisent que
plus il y aura de personnes qui l'utiliseront, meilleurs seront les LLM (large language model), pour prédire les réponses susceptibles d'être utiles. Se basant sur les données de conversations écrites, l'algorithme s'enrichira de cette manière et affinera ses réponses. Les deux VP rajoutent que le modèle n'a pas été formé avec des informations glanées à partir de Gmail.
Pour rappel, Bard s'appuie sur LaMDA, un modèle de langage conçu par Google. En résumé, le bot est encore jeune et l'erreur est