Un filtre anti-arnaque sur internet en préparation par le gouvernement !
Par Laurence - Publié le
Depuis plusieurs mois, les tentatives d'escroquerie se multiplient en France avec la crise économique ; entre les soldes et l'augmentation des prix de l'énergie, toutes les occasions sont bonnes.
Face à la très forte progression de l’insécurité numérique, le gouvernement a donc décidé de passer la vitesse supérieure avec un nouveau plan d'action, à commencer par un filtre anti-arnaque sur Internet ! Cette mesure serait opérationnelle d'ici la fin de l'année 2023 avec un test à la rentrée prochaine, a annoncé le ministre délégué chargé de la transition numérique, Jean-Noël Barrot.
Ce n'est pas une surprise en soi, puisque ce dispositif était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Pour ceux qui n'utilisent pas de logiciels anti-phishing, ce système devrait permettre d'alerter et sensibiliser les utilisateurs en leur montrant les liens pointant vers un site frauduleux.
En effet 2023 n'a pas été choisie au hasard mais doit s'entendre comme une véritable date butoir car
Entre autres choses, le ministre a dévoilé un nouvel outil à venir -également pour la fin de l’année. Dénommé le cyberscore, il empruntera les fonctions du nutri-score pour les aliments.
Enfin concluant sur d'autres faits d'actualité, il s'est attardé sur le phénomène ChatGPT, le qualifiant d'outil fascinant. Mais pour lui, il n'est encore à ce stade,
Mais il appelle tout de même les professionnels de l'éducation à
Alors ce plan d'action suffira-t-il vraiment face aux nombreuses attaques et empêchera-t-il de cliquer et de se faire avoir ? On pourrait penser à des mesures plus coercitives mais pour cela, il faudra accorder davantage de moyens matériels et financiers pour permettre de traquer les contrevenants...
Un filtre anti-arnaque !
Face à la très forte progression de l’insécurité numérique, le gouvernement a donc décidé de passer la vitesse supérieure avec un nouveau plan d'action, à commencer par un filtre anti-arnaque sur Internet ! Cette mesure serait opérationnelle d'ici la fin de l'année 2023 avec un test à la rentrée prochaine, a annoncé le ministre délégué chargé de la transition numérique, Jean-Noël Barrot.
Ce n'est pas une surprise en soi, puisque ce dispositif était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Pour ceux qui n'utilisent pas de logiciels anti-phishing, ce système devrait permettre d'alerter et sensibiliser les utilisateurs en leur montrant les liens pointant vers un site frauduleux.
des tests dès septembre et mise en place d'un cyber score
Vous aurez la liberté d’y aller mais vous aurez reçu un avertissement. Nous travaillons à ce que, à l’horizon de la Coupe du monde de rugby en septembre 2023], une première version expérimentale soit disponible et qu’elle puisse être généralisée à l’horizon des JO 2024. Il s'agit donc de préparer un déploiement plus massif -avec plus de fonctions et de protection- d’ici les Jeux Olympiques de Paris en 2024.
En effet 2023 n'a pas été choisie au hasard mais doit s'entendre comme une véritable date butoir car
lors des événements internationaux, les arnaques se multiplient. Le souhait du Gouvernement, est de
faire cesser cette angoisse dans l'espace numérique, et d'en faire un espace de confiance.
Entre autres choses, le ministre a dévoilé un nouvel outil à venir -également pour la fin de l’année. Dénommé le cyberscore, il empruntera les fonctions du nutri-score pour les aliments.
Il s’agira pour les sites les plus consultés d’avoir un indicateur qui va du vert au rouge et qui précise à l’internaute si les données personnelles ou les données de paiement qu’il va déposer sur ce site sont bien sécurisées!
ET CHaptGPT dans tout ça ?
Enfin concluant sur d'autres faits d'actualité, il s'est attardé sur le phénomène ChatGPT, le qualifiant d'outil fascinant. Mais pour lui, il n'est encore à ce stade,
qu'un perroquet approximatif qui restitue parfois un peu maladroitement, les sommes astronomiques d'informations qu'il a compilées sur Internet.
Mais il appelle tout de même les professionnels de l'éducation à
faire rentrer progressivement ces outilsdans leurs méthodes d'apprentissage et à ne pas les ignorer. Toutefois, il concède néanmoins un certain danger, et la nécessaire d'ajuster
très certainement certaines modalités d'examen pour éviter que la triche ne soit trop facile.
Alors ce plan d'action suffira-t-il vraiment face aux nombreuses attaques et empêchera-t-il de cliquer et de se faire avoir ? On pourrait penser à des mesures plus coercitives mais pour cela, il faudra accorder davantage de moyens matériels et financiers pour permettre de traquer les contrevenants...