Croyez-vous au come-back de Magic Leap ?
Par June Cantillon - Mis à jour le
Moribonde il y a peu, le phénix Magic Leap bouge encore et propose son casque de seconde génération aux entreprises du secteur de la santé.
La firme s'est fendue d'un communiqué de presse officiel dressant une liste de quatre partenaires (la société de visualisation de données cliniques SentiAR, la firme s'appuyant sur la neurotechnologie SyncThink, la société spécialisée dans les diagnostics Heru et l'outil logiciel chirurgical Brainlab) issus du secteur de la santé et ayant d'ores et déjà accès au Magic Leap 2. Scott Anderson de SyncThink précise d'ailleurs qu'il y a cinq ans seulement de cela, sa firme était obligée de se procurer des casques standards avant de les faire modifier en Allemagne pour qu'ils répondent à leurs besoins, sous entendant que l'appareil de Magic Leap intègre toute la technologie nécessaire pour son entreprise.
A l'image de Microsoft avec l'HoloLens (qui a d'ailleurs coupé l'herbe sous le pied de Magic Leap pour équiper l'armée américaine), Magic Leap se concentre dans un premier temps sur le secteur professionnel, mais prévoit tout de même une ouverture sur le marché grand public (cible prioritaire du projet originel) pour mi-2022. On peut d'ailleurs se poser la question de l'intérêt d'Apple pour l'AR/VR, la société n'ayant pas pour habitude d'évoluer uniquement dans le milieu professionnel et misant surtout sur l'intérêt massif du grand public pour ses produits. Magic Leap ajoute que pour plaire au grand public, la firme devra proposer des appareils plus compacts et des applications plus convaincantes pour faire la différence (les rumeurs prédisent que le casque de Cupertino aurait 2 ou 3 ans d'avance sur ses concurrents, lui permettant peut-être de se démarquer).
Pour rappel, en mars 2020, et après les ventes plus que confidentielles (moins de 6 000 exemplaires) de son premier casque de réalité augmentée, Magic Leap annonçait le licenciement de près de 1000 employés et cherchait à vendre son activité. Deux mois plus tard, la firme indiquait avoir réussi à lever 350 millions de dollars auprès de nouveaux investisseurs et de partenaires historiques, ce qui permettait de freiner les licenciements, avant d'annoncer en juillet 2020 l'embauche de Peggy Johnson, ayant œuvré aux postes de vice-présidente du développement commercial chez Microsoft, dirigeante de son fonds de capital-risque M12, et dirigeante de la division des services internet de Qualcomm, en tant que remplaçante de Rony Abovitz, PDG et cofondateur de Magic Leap. La firme avait ensuite communiqué en octobre dernier sur une nouvelle levée de fonds de 500 millions de dollars et évoquait l'arrivée d'un nouveau modèle en 2022 et un potentiel marché mondial de l'AR/VR frôlant, selon une étude, les 150 milliards de dollars d'ici 2024.
La firme s'est fendue d'un communiqué de presse officiel dressant une liste de quatre partenaires (la société de visualisation de données cliniques SentiAR, la firme s'appuyant sur la neurotechnologie SyncThink, la société spécialisée dans les diagnostics Heru et l'outil logiciel chirurgical Brainlab) issus du secteur de la santé et ayant d'ores et déjà accès au Magic Leap 2. Scott Anderson de SyncThink précise d'ailleurs qu'il y a cinq ans seulement de cela, sa firme était obligée de se procurer des casques standards avant de les faire modifier en Allemagne pour qu'ils répondent à leurs besoins, sous entendant que l'appareil de Magic Leap intègre toute la technologie nécessaire pour son entreprise.
A l'image de Microsoft avec l'HoloLens (qui a d'ailleurs coupé l'herbe sous le pied de Magic Leap pour équiper l'armée américaine), Magic Leap se concentre dans un premier temps sur le secteur professionnel, mais prévoit tout de même une ouverture sur le marché grand public (cible prioritaire du projet originel) pour mi-2022. On peut d'ailleurs se poser la question de l'intérêt d'Apple pour l'AR/VR, la société n'ayant pas pour habitude d'évoluer uniquement dans le milieu professionnel et misant surtout sur l'intérêt massif du grand public pour ses produits. Magic Leap ajoute que pour plaire au grand public, la firme devra proposer des appareils plus compacts et des applications plus convaincantes pour faire la différence (les rumeurs prédisent que le casque de Cupertino aurait 2 ou 3 ans d'avance sur ses concurrents, lui permettant peut-être de se démarquer).
Pour rappel, en mars 2020, et après les ventes plus que confidentielles (moins de 6 000 exemplaires) de son premier casque de réalité augmentée, Magic Leap annonçait le licenciement de près de 1000 employés et cherchait à vendre son activité. Deux mois plus tard, la firme indiquait avoir réussi à lever 350 millions de dollars auprès de nouveaux investisseurs et de partenaires historiques, ce qui permettait de freiner les licenciements, avant d'annoncer en juillet 2020 l'embauche de Peggy Johnson, ayant œuvré aux postes de vice-présidente du développement commercial chez Microsoft, dirigeante de son fonds de capital-risque M12, et dirigeante de la division des services internet de Qualcomm, en tant que remplaçante de Rony Abovitz, PDG et cofondateur de Magic Leap. La firme avait ensuite communiqué en octobre dernier sur une nouvelle levée de fonds de 500 millions de dollars et évoquait l'arrivée d'un nouveau modèle en 2022 et un potentiel marché mondial de l'AR/VR frôlant, selon une étude, les 150 milliards de dollars d'ici 2024.