Protonmail s'explique sur sa participation à l'arrestation d'un militant français pro-climat
Par Laurence - Publié le
Le service de messagerie Protonmail est en proie aujourd’hui à de vives critiques de la part de ses utilisateurs après avoir fourni des informations IP à la police française. En effet, un militant français pro-climat avait utilisé le service faisant apparaître l'adresse suivante
Dans le cadre d’une enquête, les force de l’ordre ont cherché à identifier cet individu en passant par la voie des tribunaux helvétiques. Cependant, ProtonMail n'est pas soumise au droit français ou aux normes européennes, étant basée en Suisse. Avec l'aide d'Europol, la police française a pu déposer une requête auprès des tribunaux helvétiques qui ont validé la demande. En application d’une ordonnance rendue, la firme a alors commencé à enregistrer certaines informations IP sur le compte, qui ont été remises à la police, ce qui a conduit à l'identification et à l'arrestation de la personne en question.
Toutefois, en raison de la nature sensible de cette action, le CEO de la firme -Andy Yen- a tenu à s’expliquer dans un post dédié. Dans ce dernier, il partageait ses préoccupations au sujet de ce dossier, évoquant la contrainte juridique des autorités suisses, à laquelle il n’avait pu se soustraire.
Il a tenu toutefois à rassurer les clients de sa firme, en indiquant que le contenu des mails de la personne arrêtée étaient chiffrés et n’avaient été ni consultés par Proton, ni communiqués aux forces de l'ordre. Il indique également ne pas être en mesure de fournir des métadonnées VPN des utilisateurs (quels qu'ils soient), la législation suisse prévalant dans ce cas.
Le CEO s'est enfin engagé à
jmm18@protonmail.comdans ses diverses publications en ligne.
Dans le cadre d’une enquête, les force de l’ordre ont cherché à identifier cet individu en passant par la voie des tribunaux helvétiques. Cependant, ProtonMail n'est pas soumise au droit français ou aux normes européennes, étant basée en Suisse. Avec l'aide d'Europol, la police française a pu déposer une requête auprès des tribunaux helvétiques qui ont validé la demande. En application d’une ordonnance rendue, la firme a alors commencé à enregistrer certaines informations IP sur le compte, qui ont été remises à la police, ce qui a conduit à l'identification et à l'arrestation de la personne en question.
Toutefois, en raison de la nature sensible de cette action, le CEO de la firme -Andy Yen- a tenu à s’expliquer dans un post dédié. Dans ce dernier, il partageait ses préoccupations au sujet de ce dossier, évoquant la contrainte juridique des autorités suisses, à laquelle il n’avait pu se soustraire.
Il a tenu toutefois à rassurer les clients de sa firme, en indiquant que le contenu des mails de la personne arrêtée étaient chiffrés et n’avaient été ni consultés par Proton, ni communiqués aux forces de l'ordre. Il indique également ne pas être en mesure de fournir des métadonnées VPN des utilisateurs (quels qu'ils soient), la législation suisse prévalant dans ce cas.
Le CEO s'est enfin engagé à
mieux clarifier les obligations de ProtonMail en cas de poursuites pénales. Il mentionne également un durcissement des affaires et une montée en puissance d’une forme de violence dans le monde. Pour la seule année 2020, Protonmail s'est conformé à plus de 3 000 ordonnances des tribunaux suisses, soit plus du double que l'année précédente.