Pegasus : le logiciel de NSO aurait été utilisé pour espionner des journalistes et activistes
Par June Cantillon - Publié le
Le logiciel de la société israélienne NSO fait à nouveau parler de lui dans des affaires d'espionnage.
Selon une enquête menée par 17 médias en collaboration avec le laboratoire de sécurité d'Amnesty International, le logiciel du groupe NSO aurait été utilisé par des gouvernements pour espionner au moins 37 journalistes et des activistes par le biais de leurs smartphones. Pour rappel, la firme NSO est l’une des principales sociétés fournissant un tel produit et compte parmi ses clients de nombreuses agences gouvernementales du monde entier, tout en déclarant que ses produits sont utilisés pour lutter contre le terrorisme, l’enlèvement d’enfants et d’autres crimes graves.
Le logiciel est capable d'infecter Android comme iOS (mais il semble plus facile de détecter l'espionnage après coup sur ces derniers), puis de puiser dans les données du smartphone (y compris celles des comptes connectés aux divers services dans le cloud), les messages, les appels, d'accéder au microphone et à la caméra, le tout sans même que l'utilisateur ne clique sur un lien malveillant (par exemple via une faille
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Selon une enquête menée par 17 médias en collaboration avec le laboratoire de sécurité d'Amnesty International, le logiciel du groupe NSO aurait été utilisé par des gouvernements pour espionner au moins 37 journalistes et des activistes par le biais de leurs smartphones. Pour rappel, la firme NSO est l’une des principales sociétés fournissant un tel produit et compte parmi ses clients de nombreuses agences gouvernementales du monde entier, tout en déclarant que ses produits sont utilisés pour lutter contre le terrorisme, l’enlèvement d’enfants et d’autres crimes graves.
Le logiciel est capable d'infecter Android comme iOS (mais il semble plus facile de détecter l'espionnage après coup sur ces derniers), puis de puiser dans les données du smartphone (y compris celles des comptes connectés aux divers services dans le cloud), les messages, les appels, d'accéder au microphone et à la caméra, le tout sans même que l'utilisateur ne clique sur un lien malveillant (par exemple via une faille
zero-clickd'iOS 14.6 touchant Messages). NSO nie les faits rapportés par
une enquête pleine d'hypothèses erronées et de théories non corroboréeset a déjà fait face à un certain nombre de procès, y compris des allégations selon lesquelles elle aurait participé à des opérations de piratage illégales.
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