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L'App Store et les AirTags mis en cause devant le Sénat US

Par Laurence - Publié le

Les annonces de Spring Loaded n'ont pas permis d'occulter un dossier délicat pour Apple, celui de la mise en cause de l'App Store. Hier, des représentants de différentes firmes ont été entendues sur ce sujet, dont Spotify, Match Group (la société derrière Tinder) on encore Tile, bien malmené par la sortie de l'airtag.

Les accusations sont sensiblement les mêmes depuis plusieurs mois : monopole, abus de position dominante ou comportement anti-concurrentiel, montant de la commission... D'après Spotify, Apple abuse de sa position dominante en tant que propriétaire de l'App Store pour se protéger de la concurrence et désavantager les services rivaux comme Spotify. [Les restrictions qu'elle impose aux développeurs] ne sont rien de plus qu'une prise de pouvoir abusive et une confiscation de la valeur créée par d'autres.

L'App Store et les AirTags mis en cause devant le Sénat US


Match dénonce un comportement plus ciblé, par rapport aux modifications de ses CGU qui auraient été refusées par Apple. Il sous-entend même une position despotique, citant les propos d'un cadre dirigeant (Tim Cook ?) : vous devriez être content, vous nous devez tous l'argent que vous vous faites.

Kirsten Daru est apparemment intervenu pour le compte de Tile, critiquant le réseau Localiser et les airtag. Elle a d'ailleurs qualifié ces systèmes de tentative d'entrer de force sur le marché et de le reprendre. Elle a également cité le flux magique d'intégration des accessoires Apple (ou plutôt l'exclusion des produits tiers) comme preuve du comportement anticoncurrentiel de l'entreprise.

Enfin, Kyle Andeer, le chef de la conformité d'Apple, est intervenu pour défendre son employeur. Sans surprise, il a repris les propos de son CEO, notant que l'App Store avait révolutionné la distribution de logiciels. Notons que Cupertino doit être entendue ultérieurement sur la question, notamment dans le dossier contre Epic Games.