Face à la pénurie de semi-conducteurs, Bercy débloque 124 millions d'euros
Par Laurence - Publié le
Dans un contexte économique particulièrement difficile, Bercy va apporter une enveloppe budgétaire de 124 millions d'euros à environ 70 entreprises de la filière électronique. Hier, Agnès Pannier-Runacher -ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie- a dévoilé 22 nouveaux projets de relocalisation au sein d'entreprises de l'électronique et de la photonique.
Ce plan s’inscrit dans une réflexion transversale entamée afin de faire face à la pénurie de composants qui sévit depuis plusieurs mois. Cette dernière est liée à des facteurs socio-économiques fortement marqués par la situation pandémique : hausse de la demande des consommateurs confinés (télétravail, école à la maison...), tensions sino-américaine, paralysie des chaines de production (en arrêt pour cause de coronavirus).
La pénurie de puces, qui pénalise notamment le secteur automobile depuis le début de l'année, préoccupe le gouvernement. Le 10 février 2021, la ministre avait déjà mis en place un comité conjoint de suivi du problème avec les filières électronique et automobile.
Avec l’augmentation des besoins du secteur automobile, notamment pour les VE, le manque de semi-conducteurs va impacter l'ensemble de l'industrie. Les investissements devront inévitablement s'intensifier pour rattraper le retard accumulé au niveau européen, surtout, éviter de perdre du terrain face à la concurrence. A plus long terme, il est question d'accompagner les programmes de R&D (notamment STMicroelectronics, Soitec, Infineon et NXP) pour développer et maîtriser la production des composants mais aussi internaliser la fabrication des puces automobiles chez les constructeurs.
Ce plan s’inscrit dans une réflexion transversale entamée afin de faire face à la pénurie de composants qui sévit depuis plusieurs mois. Cette dernière est liée à des facteurs socio-économiques fortement marqués par la situation pandémique : hausse de la demande des consommateurs confinés (télétravail, école à la maison...), tensions sino-américaine, paralysie des chaines de production (en arrêt pour cause de coronavirus).
La pénurie de puces, qui pénalise notamment le secteur automobile depuis le début de l'année, préoccupe le gouvernement. Le 10 février 2021, la ministre avait déjà mis en place un comité conjoint de suivi du problème avec les filières électronique et automobile.
Avec l’augmentation des besoins du secteur automobile, notamment pour les VE, le manque de semi-conducteurs va impacter l'ensemble de l'industrie. Les investissements devront inévitablement s'intensifier pour rattraper le retard accumulé au niveau européen, surtout, éviter de perdre du terrain face à la concurrence. A plus long terme, il est question d'accompagner les programmes de R&D (notamment STMicroelectronics, Soitec, Infineon et NXP) pour développer et maîtriser la production des composants mais aussi internaliser la fabrication des puces automobiles chez les constructeurs.