Super Micro : le retour de la puce espion dans les serveurs américains ! #ChipGate
Par Laurence - Publié le
On croyait l'histoire reléguée aux oubliettes, mais il n'en est rien ! Souvenez-vous en octobre 2018, Bloomberg Businessweek avait avancé une nouvelle théorie du complot, selon laquelle des puces espions chinoises étaient installées sur les serveurs de Super Micro Computer.
Plusieurs firmes techs -dont Apple et Amazon- avaient alors démenti avoir trouvé des puces espions dans leurs serveurs situés en Chine. Pour autant, le média avait affirmé le contraire, soutenant notamment que Cupertino aurait découvert la chose dès 2015. Cet hypothétique piratage avait pris une dimension internationale, sur fond de tensions économiques sino-américaines, avant de s'effacer faute de preuves tangibles.
Dans un nouvel article, Bloomberg relance le débat, ayant apparemment poursuivi l'enquête. Tout aurait commencé en 2010, lorsque le département de la Défense aurait trouvé que des milliers de ses serveurs informatiques envoyaient des données militaires en Chine. En 2014, Intel aurait découvert un groupe de pirates chinois, et en 2015 le FBI aurait enquêté et averti plusieurs entreprises de l'existence de backdoors. Chacune de ces attaques aurait impliqué la Chine et Super Micro Computer (le retour) -ce qu'il nie à nouveau.
En réponse, Super Micro maintient
Alors info ou infox ?
Plusieurs firmes techs -dont Apple et Amazon- avaient alors démenti avoir trouvé des puces espions dans leurs serveurs situés en Chine. Pour autant, le média avait affirmé le contraire, soutenant notamment que Cupertino aurait découvert la chose dès 2015. Cet hypothétique piratage avait pris une dimension internationale, sur fond de tensions économiques sino-américaines, avant de s'effacer faute de preuves tangibles.
Dans un nouvel article, Bloomberg relance le débat, ayant apparemment poursuivi l'enquête. Tout aurait commencé en 2010, lorsque le département de la Défense aurait trouvé que des milliers de ses serveurs informatiques envoyaient des données militaires en Chine. En 2014, Intel aurait découvert un groupe de pirates chinois, et en 2015 le FBI aurait enquêté et averti plusieurs entreprises de l'existence de backdoors. Chacune de ces attaques aurait impliqué la Chine et Super Micro Computer (le retour) -ce qu'il nie à nouveau.
En réponse, Super Micro maintient
ne jamais avoir été contactée par le gouvernement américain, ou par l'un de nos clients, au sujet de ces enquêtes présuméeset qu'il s'agirait
d'un mélange d'allégations disparates et inexactestirant
des conclusions farfelues. En outre, elle avance à titre de preuve de sa bonne foi le maintien de ses contrats avec les organismes fédéraux, y compris ceux cités dans l'article.
Alors info ou infox ?