Mercredi, on apprenait l’existence de deux actions en justice contre Facebook, l’une menée par la Federal Trade Commission et l’autre par un groupement de procureurs généraux de 48 états américains.
Les deux poursuites soutiennent que le réseau a utilisé son poids de marché pour écraser la concurrence. Si le risque est conséquent pour le groupe qui peut aller jusqu'au démantèlement, les demandeurs auront du mal à prouver leurs accusations d’après plusieurs experts juridiques. Par exemple, ils devront prouver que le rachat d’Instagram et de WhatsApp avait pour but explicite de tuer la concurrence, mais aussi que les consommateurs et le marché auraient été mieux lotis si les acquisitions n'avaient pas eu lieu.
De son côté, le réseau possède un atout majeur : les autorités US ont approuvé les deux fusions il y a des années. L'avocate de Facebook, Jennifer Newstead, a déclaré que les acquisitions d'Instagram et de WhatsApp avaient pour but de fournir de meilleurs produits aux personnes qui les utilisent, et ils l'ont incontestablement fait. De même, les mails de Mark Zuckerberg ne montreraient qu’une certaine évidence : le développement d’une firme au travers d’acquisitions lui permettant de se renforcer. Un objectif poursuivi par de nombreuses autres firmes dans d’autres secteurs d’activité.
