L'UE envisage d'interdire les apps pré-installées et d'imposer le partage des données
Par Laurence - Publié le
Une chose est sûre, la réforme européenne sera de grande envergure et va certainement déplaire aux multinationales techs. Pour régler certaines problématiques antitrust, l'UE envisage de les obliger à partager des données avec leurs concurrents et à ne donner aucune préférence à leurs propres applications et services.
Un premier projet de texte précise que
Le plus compliqué sera certainement l'interdiction de favoriser ses propres applications et services. En pratique, cela signifie que les firmes ne pourront plus pré-installer des apps ou forcer d'autres entreprises à préinstaller exclusivement leurs programmes. Accessoirement, cette mesure pourrait aussi se limiter à la possibilité de désinstaller toutes les applications préinstallées (Apple aurait-elle anticipé la fin des apps par défaut avec iOS 14 ?)
En définitive, le texte développerait une trentaine de paragraphes d'interdictions et d'obligations spécifiques, et ce, dans le but de limiter un éventuel abus de position dominante et de favoriser la concurrence des plus petites structures.
Source
Un premier projet de texte précise que
les entreprises technologiques ne doivent pas utiliser les données collectées sur la plate-forme ... pour [leurs] propres activités commerciales ... à moins qu'elles [ne les rendent] accessibles aux utilisateurs professionnels exerçant les mêmes activités commerciales. De même, les plates-formes qui utilisent leur propre marché (l'App Store au hasard) seraient limitées dans l'utilisation des données collectées. Cette restriction s'imposerait également en cas d'utilisation à des fins publicitaires (Google, Facebook).
Le plus compliqué sera certainement l'interdiction de favoriser ses propres applications et services. En pratique, cela signifie que les firmes ne pourront plus pré-installer des apps ou forcer d'autres entreprises à préinstaller exclusivement leurs programmes. Accessoirement, cette mesure pourrait aussi se limiter à la possibilité de désinstaller toutes les applications préinstallées (Apple aurait-elle anticipé la fin des apps par défaut avec iOS 14 ?)
En définitive, le texte développerait une trentaine de paragraphes d'interdictions et d'obligations spécifiques, et ce, dans le but de limiter un éventuel abus de position dominante et de favoriser la concurrence des plus petites structures.
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