L’achat de Fitbit par Google préparerait le futur monopole de traitement des données
Par Laurence - Publié le
L’an dernier, Google avait annoncé le rachat de Fitbit pour 2,1 milliards de dollars et espérait finaliser l'accord pour 2020. Mais ce dernier pourrait être retardé en raison de nombreuses questions soulevées par l’opération. En effet, beaucoup s’interrogent sur le traitement des données sensibles collectées par les montres comme les fréquences cardiaques, leur activité physique et leurs habitudes de sommeil.
Aussi Bruxelles a envoyé un petit questionnaires (60 pages...) à Google et aux concurrents de Fitbit, leur demandant d'évaluer comment cette acquisition affectera le segment de la santé numérique. Autrement dit, les avantages et les inconvénients des uns et des autres. Les sociétés ont jusqu’au 20 juillet pour faire connaître leur position. Cette date correspondant également à la deadline de la Commission pour rendre sa décision (demander des informations complémentaires ou encore ouvrir une enquête “approfondie”).
Mais, l'UE n'est pas la seule à s'inquiéter de cette opération, comme en Australie où la Commission de la concurrence et des consommateurs a fait part de ses propres préoccupations.
Plusieurs groupes de défense des consommateurs ont également répondu aux inquiétudes des régulateurs. Cette semaine, une vingtaine de groupes de défense des consommateurs issus des États-Unis, de l'UE, du Mexique, du Canada et du Brésil, ont écrit à leurs régulateurs respectifs pour les alerter. Ils estiment que cette opération cacherait en réalité un test grandeur nature avant de consolider un veritable monopole dans le traitement des données.
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Aussi Bruxelles a envoyé un petit questionnaires (60 pages...) à Google et aux concurrents de Fitbit, leur demandant d'évaluer comment cette acquisition affectera le segment de la santé numérique. Autrement dit, les avantages et les inconvénients des uns et des autres. Les sociétés ont jusqu’au 20 juillet pour faire connaître leur position. Cette date correspondant également à la deadline de la Commission pour rendre sa décision (demander des informations complémentaires ou encore ouvrir une enquête “approfondie”).
Mais, l'UE n'est pas la seule à s'inquiéter de cette opération, comme en Australie où la Commission de la concurrence et des consommateurs a fait part de ses propres préoccupations.
L'achat de Fitbit permettrait à Google de créer une base de données utilisateur encore plus complète, renforçant encore sa position sur le marché et freinant le développement de concurrents potentiels.
Plusieurs groupes de défense des consommateurs ont également répondu aux inquiétudes des régulateurs. Cette semaine, une vingtaine de groupes de défense des consommateurs issus des États-Unis, de l'UE, du Mexique, du Canada et du Brésil, ont écrit à leurs régulateurs respectifs pour les alerter. Ils estiment que cette opération cacherait en réalité un test grandeur nature avant de consolider un veritable monopole dans le traitement des données.
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