L'UE prépare une base de données biométriques de 400 millions de personnes
Par Laurence - Publié le
Cette base de données sera gérée par l’Agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d’information à grande échelle au sein de l’espace de liberté, de sécurité et de justice (eu-LISA). Ainsi, lors de l'arrivée aux frontières, le système fera une comparaison entre les ressortissants d'un pays tiers et la base de données afin de vérifier les identités.
Lorsque le fichier sera actif en 2022, il devrait permettre aux autorités de
décider de l'entrée de 800 millions de ressortissants de pays tiers au-delà des frontières occidentales. Il est d'ailleurs précisé qu'il ne s'agit pas d'un système de reconnaissance faciale (pas de balayage de la foule non plus), mais d'un programme de recoupement d'informations.
Ce sont deux sociétés françaises, Idemia et Sopra Steria, qui ont été choisies pour concevoir ce système, un des plus importants en la matière. D'après leur cahier des charges, elles toucheraient d'ailleurs 302 millions d'euros pour ce contrat-cadre de quatre ans, avec une option de prolongation pouvant aller jusqu'à six ans. Loin d'être des novices, les deux firmes sont déjà intervenues pour la mise en place de grands projets, comme le système d'information Schengen (SIS) ou encore le système d'information sur les visas (VIS).
Source 1 et 2