Des détails sur la genèse de l'API de traçage des contacts d'Apple et Google
Par June Cantillon - Publié le
Un journal suisse fournit des informations sur la manière dont a été élaborée l'API commune d'Apple et Google afin de lutter contre le coronavirus.
Nos confrères du Neue Zurcher Zeitung expliquent comment le fondateur de VMWare (œuvrant à l'EPFL et à l'origine du protocole DP-3T), Edouard Bugnion, a entendu parler d'une suggestion de l'épidémiologiste Marcel Salathe concernant l'utilisation d'une application sur smartphone pour tenter de limiter les infections pendant une pandémie. En essayant de résoudre le problème, Marcel Salathe a étudié des applications existantes en Asie qui s'appuyaient sur le GPS, mais nécessitaient également un accès aux données personnelles.
Edouard Bugnion a alors contacté l'experte espagnole en protection des données Carmela Troncoso pour trouver un moyen de créer une application n'utilisant pas le suivi GPS, basé sur le Bluetooth LE et des codes d'identification anonymisés. D'autres chercheurs se sont alors joints à l'effort, mais il est vite devenu évident que l'aide de Cupertino serait nécessaire en raison de la politique stricte d'Apple sur l'utilisation du Bluetooth au sein de ses smartphones.
L'équipe a alors tenté d'entrer en communication avec Apple, mais a rapidement découvert qu'il était assez difficile d'éveiller l'intérêt de l'entreprise. Ces efforts n'ont toutefois pas été vains, et après un premier contact par mail le 21 mars, le projet était lancé, et le 10 avril Apple et Google annonçaient leur collaboration.
Nos confrères du Neue Zurcher Zeitung expliquent comment le fondateur de VMWare (œuvrant à l'EPFL et à l'origine du protocole DP-3T), Edouard Bugnion, a entendu parler d'une suggestion de l'épidémiologiste Marcel Salathe concernant l'utilisation d'une application sur smartphone pour tenter de limiter les infections pendant une pandémie. En essayant de résoudre le problème, Marcel Salathe a étudié des applications existantes en Asie qui s'appuyaient sur le GPS, mais nécessitaient également un accès aux données personnelles.
Edouard Bugnion a alors contacté l'experte espagnole en protection des données Carmela Troncoso pour trouver un moyen de créer une application n'utilisant pas le suivi GPS, basé sur le Bluetooth LE et des codes d'identification anonymisés. D'autres chercheurs se sont alors joints à l'effort, mais il est vite devenu évident que l'aide de Cupertino serait nécessaire en raison de la politique stricte d'Apple sur l'utilisation du Bluetooth au sein de ses smartphones.
L'équipe a alors tenté d'entrer en communication avec Apple, mais a rapidement découvert qu'il était assez difficile d'éveiller l'intérêt de l'entreprise. Ces efforts n'ont toutefois pas été vains, et après un premier contact par mail le 21 mars, le projet était lancé, et le 10 avril Apple et Google annonçaient leur collaboration.