Avec le temps et les récents évènements sanitaires, on avait presque oublié cette action menée contre Apple, et même, contre Tim Cook (et Luca Maestri). Plusieurs actionnaires avaient déposé un recours collectif contre eux.
Ils leur reprochaient leur présentation trop optimiste des résultats du 1er novembre 2018 -la dernière avant la crise de l'iPhone et le premier avertissement sur résultats (en janvier 2019). Au delà, Apple aurait caché la réalité et la baisse des ventes d'iPhone, induisant les investisseurs en erreur sur la santé financière de Cupertino et les empêchant -par exemple- de vendre leurs actions (ou de ne pas en acheter davantage).
Même si elle a rejeté la plupart des arguments, la juge américaine Yvonne Gonzalez Rogers vient de décider que les demandeurs pouvaient attaquer la présentation du CEO (et le CEO ?), vantant la forte demande d'iPhone lors de la conférences des investisseurs.
En l'absence d'une catastrophe naturelle ou d'une autre raison, il est tout simplement invraisemblable que Tim Cook n'ai pas été au courant que la demande d'iPhone en Chine chutait, et ce, quelques jours avant de stopper [les commandes sur] les chaînes de production, écrit-elle.
Pour cette dernière, les parties ont donc un intérêt à agir. Plus encore, elle déclare qu'Apple dissimulait frauduleusement la baisse de la demande de son produit phare -en particulier en Chine- entraînant des dizaines de milliards de dollars de pertes pour les actionnaires. C'est donc sur le défaut d'information ou même de la dissimulation d'informations comptables qu'elle se place.
