Actuellement, vingt-deux sociétés européennes, principalement françaises et allemandes, travaillent sur une plateforme européenne de cloud computing, dénommée Gaia-X. Le but de ce projet est de briser la dépendance vis-à-vis des géants de la Silicon Valley, et de répondre à la problématique de la localisation des données. Un souci de souveraineté et de sécurité, précisent les acteurs.
En pratique, ces différentes firmes vont mettre en place une entité juridique commune dans les prochaines semaines. Gaia-X sera enregistrée en tant que société de droit belge, elle fonctionnera comme un organisme à but non lucratif et devrait être lancée au début 2021. Parmi les signataires, on retrouve de grands noms européens, comme les Allemands de SAP, Deutsche Telekom, Siemens et Bosch ou encore le Français Atos.
Demain, un point presse sera organisé avec le ministre allemand de l'Économie, Peter Altmaier, et son homologue français, Bruno Le Maire. Les deux ministres feront ainsi le point sur les avancées du projet, histoire de clarifier le calendrier.
