Insolite : quand la pandémie rappelle des "COBOL Cowboys" à la rescousse !
Par Didier Pulicani - Publié le
Il faut dire que depuis son invention, en 1959, d'autres langage ont largement prix le dessus, comme le C/C++, le Java ou plus récemment, tous les langages orientés web. Mais en réalité, cette affirmation n'est pas totalement exacte : le COBOL reste encore très implantés dans certains systèmes, certes vieillissant, mais toujours très utilisés.
C'est ainsi que durant la pandémie, devant le recours massif au chômage, bon nombre d'américains se sont rués vers leur administration... qui tournaient encore avec de vieux systèmes codés en COBOL. Ne vous moquez pas, même en France, on en trouve aussi dans les banques, les assurances, derrière les distributeurs, et même dans l'administration. Problème, les personnes qui connaissent encore ce langage se font rares, et ont parfois largement dépassé l'âge de la retraite.
Aux USA, on les nomme les
COBOL Cowboys, un pseudonyme qui veut tout dire : ce sont un peu des mercenaire du code
A la base, lorsqu'un COBOL Cowboy reçoit un appel, c'est toujours un SOS urgent,déclare ainsi Like Hinshaw, 78 ans, et régulièrement sollicité par l'administration. Le sujet est devenu presque une question de survie du système, au point que Phil Murphy, gouverneur du New Jersey, estime qu'il faudrait remettre son apprentissage au goût du jour
Non seulement nous avons besoin de professionnels de la santé. Mais étant donné les systèmes existants, nous devrions ajouter une page pour les compétences informatiques [COBOL]. Parce que c'est de cela qu'il s'agit.
Quant à ceux qui aimeraient que toutes ces applications serveur soient migrées vers des langages plus modernes, ces cowboys du COBOL répondent souvent que c'est plutôt un problème hardware (débat récurrent en informatique)
Nous nous inquiétons quand il y a un problème et la première chose qui sort de la bouche des gens, c'est" Le COBOL. C'est un problème COBOL". Mais, est-ce vraiment un problème COBOL ? La plupart du temps, ce n'est pas le cas.Reste que les universités ont depuis longtemps arrêté d'enseigner ce langage, et que si l'administration ne veut pas se retrouver un jour démunie, il serait peut-être temps de penser sérieusement à la suite !
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