De passage en Europe pour la conférence sur la sécurité de Munich, Mark Zuckerberg s'est exprimé sur certains reproches faits à son groupe. Il s'est voulu rassurant, précisant les dernières améliorations de Facebook. Mais il s’est surtout expliqué sur ses prises de position concernant la réglementation des réseaux sociaux.
Je pense qu’il devrait y avoir une réglementation spécifique sur les contenus nuisibles [...] Il faut se poser la question du cadre réglementaire à utiliser [...]. Il existe en ce moment deux cadres réglementaires : celui des journaux et médias et celui des opérateurs. Et c'est ce que ce dernier qu'il s'interroge, évoquant sa qualité d'intermédiaire : vous n’allez pas rendre un opérateur de télécoms responsable si jamais une personne tient des propos préjudiciables via une ligne de téléphone.
Et c'est de ce statut qu'il souhaiterait s'approcher pour les réseaux sociaux. Je pense qu’il devrait y avoir quelque chose entre les deux. Il rappelle ainsi les pressions pesant également sur Twitter ou Google, notamment à l'approche des élections. Mark Zuckerberg précise d'ailleurs qu'il emploie plus de 35 000 personnes pour examiner les contenu en ligne et traquer les intox !Soit plus d’un million de faux profils supprimés par jour. Pour montrer la réactivité, il précise que ceux-ci sont généralement détectés quelques minutes après leur création.
