Deux fois par an, Apple présente son rapport semestriel sur la transparence détaillant les demandes du gouvernement et des entités. Depuis deux ans, ce document se veut plus clair, avec des tableaux et un petit récapitulatif en fonction des types de demandes.
Elle y détaille notamment de nombreuses demandes liées à des activités criminelles et à la fraude. Ces données peuvent se révéler particulièrement intéressantes en raison du contexte particulièrement sensibles de l'affaire de Pensacola.
Plusieurs pays ont enregistré un nombre inhabituellement élevé de demandes, avec un record pour l'Australie qui a demandé des données sur plus de 120 000 appareils (11 000 aux États-Unis ou 920 en France). La nouvelle présentation permet d'opposer à chaque fois, le nombre de requête, le sujet (financier par exemple) et le pourcentage d'acceptation qui varie de zéro à cent...
La firme détaille également le nombre de requêtes déposées par les gouvernements (238 sur l'Hexagone), les demandes de conservation ou d'effacement de comptes, mais aussi celles motivées par l'urgence. On remarquera également que les demandes de retrait de l'App Store ont connu une forte réduction, la Chine ayant chuté de plus de la moitié. En revanche, les Émirats arabes unis -qui viennent de faire leur entrée dans le tableau- montrant que 275 dossiers de retrait déposés pour des applications fonctionnant en dehors des politiques gouvernementales.
