Intel : les 5GHz dépassés, de meilleurs 8 coeurs et un NUC de compétition #CES
Par Didier Pulicani - Publié le
Ces dernières années, Intel s'est fait rattraper par AMD, non pas sur le plan architectural (Intel reste plus efficace), mais surtout devant son incapacité à faire descendre la finesse de gravure de ses puces rapidement tout en minimisant les coûts, là où AMD fait appel à TSMC, leader du segment, ce qui lui permet entre autres d'augmenter le nombre de coeurs à moindre coût.
La firme de Santa Clara profite donc du CES pour rassurer (un peu) les consommateurs sur son architecture de 10e génération (Comet Lake-H) gravée à 10nm qui va débarquer cette année. Première information de taille, la barrière des 5GHz devrait enfin être dépassée sur ses prochaines puces i7 pour ordinateurs portables, là où le fer de lance actuel (Core i9 9980HK) atteint péniblement cette fréquence en mode Turbo. Cela permettra enfin de gagner un peu de puissance en mono-coeur, une donnée qui évolue peu ces dernières années, sur des processeurs que l'on devrait retrouver sur les MacBook Pro 16" cette année. On imagine que l'on pourra aller encore plus loin avec les Core i9...
Autre info concernant cette génération, les versions octocores devraient être plus efficaces lorsque tous les coeurs travaillent en même temps, sans plus de détails. Mais là encore, les puces actuelles ne permettent souvent pas de profiter longtemps du Turbo si tous les coeurs sont sollicités, leurs fréquences individuelles s'écroulent même assez rapidement si la puce se met à chauffer -on le voit sur les portables d'Apple, historiquement assez mal ventilés.
Enfin, Intel a présenté un nouveau NUC (l'équivalent du Mac mini) avec des performances de compétition et de l'évolutivité : non seulement la machine peut accueillir de la RAM, des SSD mais elle peut aussi permettre de changer de carte graphique, le tout dans un boitier relativement compact. Enfin, il pourra accueillir des Core i9 dépassant les 5Ghz, de quoi faire rêver ceux qui se sont contentés d'un petite Core i7 fin 2018 sur la machine d'Apple. Reste à savoir si la Pomme suivant Intel sur ce coup là, car la déclinaison de Cupertino mise plutôt sur le silence et la faible consommation, plutôt que par l'ouverture et les performances -malgré un positionnement tarifaire revu nettement à la hausse.
Reste maintenant à attendre les annonces d'AMD, même si Apple se refuse toujours à intégrer les CPU de son partenaire unique sur le front des GPU. Sur PC, tous les regards sont tournés vers les prochains CPU Zen2 mobile et Ryzen 4000...
La firme de Santa Clara profite donc du CES pour rassurer (un peu) les consommateurs sur son architecture de 10e génération (Comet Lake-H) gravée à 10nm qui va débarquer cette année. Première information de taille, la barrière des 5GHz devrait enfin être dépassée sur ses prochaines puces i7 pour ordinateurs portables, là où le fer de lance actuel (Core i9 9980HK) atteint péniblement cette fréquence en mode Turbo. Cela permettra enfin de gagner un peu de puissance en mono-coeur, une donnée qui évolue peu ces dernières années, sur des processeurs que l'on devrait retrouver sur les MacBook Pro 16" cette année. On imagine que l'on pourra aller encore plus loin avec les Core i9...
Autre info concernant cette génération, les versions octocores devraient être plus efficaces lorsque tous les coeurs travaillent en même temps, sans plus de détails. Mais là encore, les puces actuelles ne permettent souvent pas de profiter longtemps du Turbo si tous les coeurs sont sollicités, leurs fréquences individuelles s'écroulent même assez rapidement si la puce se met à chauffer -on le voit sur les portables d'Apple, historiquement assez mal ventilés.
Enfin, Intel a présenté un nouveau NUC (l'équivalent du Mac mini) avec des performances de compétition et de l'évolutivité : non seulement la machine peut accueillir de la RAM, des SSD mais elle peut aussi permettre de changer de carte graphique, le tout dans un boitier relativement compact. Enfin, il pourra accueillir des Core i9 dépassant les 5Ghz, de quoi faire rêver ceux qui se sont contentés d'un petite Core i7 fin 2018 sur la machine d'Apple. Reste à savoir si la Pomme suivant Intel sur ce coup là, car la déclinaison de Cupertino mise plutôt sur le silence et la faible consommation, plutôt que par l'ouverture et les performances -malgré un positionnement tarifaire revu nettement à la hausse.
Reste maintenant à attendre les annonces d'AMD, même si Apple se refuse toujours à intégrer les CPU de son partenaire unique sur le front des GPU. Sur PC, tous les regards sont tournés vers les prochains CPU Zen2 mobile et Ryzen 4000...