L'IA de Google détecte plus efficacement le cancer du sein que les experts humains
Par Laurence - Publié le
D'après une étude scientifique publiée dans Nature, l'intelligence artificielle de Google serait capable d'identifier les cancers du sein avec un degré de précision similaire à celui des radiologues.
Des chercheurs britanniques et américains ont ainsi testé l'IA sur des dizaines de milliers de mammographies. Les réponses ont ensuite été comparées à ceux de 25 856 mammographies réalisées au Royaume-Uni et 3 097 aux États-Unis, avec des résultats très concluants.
Selon l'American Cancer Society, les radiologues manqueraient environ 20 % des cancers du sein lors des mammographies et la moitié des femmes auraient un résultat faussement positif sur les dépistages. (NDLR : notons ici que l’étude porte sur les cancers du sein mais que seuls les résultats des femmes -99% des cas- semblent a priori rapportés).
L’IA ferait preuve d’une précision similaire, tout en réduisant le nombre de faux positifs de 5,7 % dans le groupe américain et de 1,2 % dans le groupe britannique. Inversement, elle aurait également diminué le nombre de faux négatifs, de 9,4 % dans le groupe américain et de 2,7 % dans le groupe britannique.
Si elle a le potentiel de
D'après Mozziyar Etemadi, l'un de ses co-auteurs de l'étude, l'IA DeepMind d'Alphabet (qui a fusionné avec Google Health en septembre) représenterait une avancée majeure dans le système de détection précoce du cancer du sein.D'autres études seront toutefois nécessaires pour confirmer ces premières données et pouvoir envisager un nouvel outil pour améliorer les soins aux patients.
Source
Des chercheurs britanniques et américains ont ainsi testé l'IA sur des dizaines de milliers de mammographies. Les réponses ont ensuite été comparées à ceux de 25 856 mammographies réalisées au Royaume-Uni et 3 097 aux États-Unis, avec des résultats très concluants.
Selon l'American Cancer Society, les radiologues manqueraient environ 20 % des cancers du sein lors des mammographies et la moitié des femmes auraient un résultat faussement positif sur les dépistages. (NDLR : notons ici que l’étude porte sur les cancers du sein mais que seuls les résultats des femmes -99% des cas- semblent a priori rapportés).
L’IA ferait preuve d’une précision similaire, tout en réduisant le nombre de faux positifs de 5,7 % dans le groupe américain et de 1,2 % dans le groupe britannique. Inversement, elle aurait également diminué le nombre de faux négatifs, de 9,4 % dans le groupe américain et de 2,7 % dans le groupe britannique.
Si elle a le potentiel de
dépasser la capacité humaine à identifier des signaux subtils que l’œil et le cerveau humains ne sont pas en mesure de percevoir, il reste des variables difficilement paramétrables (morphologie, conditions d'examens, types d'appareils etc) qui nécessitent l’intervention humaine.
D'après Mozziyar Etemadi, l'un de ses co-auteurs de l'étude, l'IA DeepMind d'Alphabet (qui a fusionné avec Google Health en septembre) représenterait une avancée majeure dans le système de détection précoce du cancer du sein.D'autres études seront toutefois nécessaires pour confirmer ces premières données et pouvoir envisager un nouvel outil pour améliorer les soins aux patients.
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