France : depuis le 1er janvier, les fraudeurs fiscaux peuvent être traqués sur internet
Par Laurence - Publié le
Les Sages ont en effet autorisé les administrations fiscale et douanière à collecter et traiter de manière automatisée les données personnelles accessibles sur des services en ligne, comme les réseaux sociaux. Mais ce nouveau pouvoir s'effectuera
sous le contrôle du juge, à ce que les algorithmes utilisés [pour le traitement] ne permettent de collecter et de conserver que les données strictement nécessaires à ces finalités.
Pour répondre aux craintes de certains, ils précisent que seuls seront concernés
les contenus se rapportant à la personne qui les a délibérément divulgués. En revanche, les sites comme Twitter, Instagram, Facebook ou les sites de revente en ligne entre particuliers sont expressément visés.
En revanche, il censure la disposition relative à la collecte et l'exploitation automatiques des données. Ce dispositif s'inscrit dans un test à grande échelle, puisqu'il est validé à titre expérimental et pour une durée de trois ans, à l'issue desquels un bilan devra être effectué.
Source
Dossier de presse PLF 2020