Pour Jimmy Iovine, le streaming musical est dans l'impasse (et Steve Jobs n'est plus là)
Par Laurence - Publié le
Profitant de l'échange, il revient sur son parcours professionnel, notamment la période
Steve Jobset Napster. Il insiste d'ailleurs sur la complexité mais aussi la force de la technologie.
J'ai rencontré Steve Jobs et Eddy Cue d'Apple. Et je me suis dit : [...] nous devons intégrer cette manière de penser au sein d'Interscope [sa maison de disques].
Mais c'est véritablement sa relation avec l'ex CEO, qui retient toute son attention.
Steve Jobs avait l'habitude de s'asseoir avec moi dans ce restaurant grec et de dessiner ce que je devais faire au niveau du matériel. Il disait : « Là, c'est la commercialisation, et là, la production.
Il utilise cette dernière image pour expliquer certaines limites actuelles du streaming. Il oppose ainsi les ingénieurs -qui ne voient que le côté technique du Service- aux producteurs -qui ne s'occupent que du contenu et non du support (sans personne pour faire le lien entre les deux...).
Pour lui, ces Services ne
s'intéressent qu'à leurs marges, et en oublient de se démarquer. Aussi, toutes les formules seraient similaires -contenus et applications- et finalement, les utilisateurs retrouveraient les mêmes artistes d'un service à l'autre. Pour conclure et étayer son point de vue, il cite l'exemple du streaming vidéo, plus particulièrement de Netflix et Disney, qui proposent des contenus originaux et savent -eux- se renouveler.
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