Pour Jimmy Iovine, le streaming musical est dans l'impasse (et Steve Jobs n'est plus là)
Par Laurence - Publié le
Dans une interview accordée au New York Times, Jimmy Iovine dresse un bilan assez mitigé du streaming musical. Pour lui, la situation serait au point mort. Toutes les plateformes feraient face aux mêmes difficultés pratiques : une stagnation du marché liée à des offres identiques, une relation détériorée avec les utilisateurs, des consommateurs qui ne se retrouvent pas vraiment et un appât du gain trop prononcé.
Profitant de l'échange, il revient sur son parcours professionnel, notamment la période
Mais c'est véritablement sa relation avec l'ex CEO, qui retient toute son attention.
Il utilise cette dernière image pour expliquer certaines limites actuelles du streaming. Il oppose ainsi les ingénieurs -qui ne voient que le côté technique du Service- aux producteurs -qui ne s'occupent que du contenu et non du support (sans personne pour faire le lien entre les deux...).
Pour lui, ces Services ne
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Profitant de l'échange, il revient sur son parcours professionnel, notamment la période
Steve Jobset Napster. Il insiste d'ailleurs sur la complexité mais aussi la force de la technologie.
J'ai rencontré Steve Jobs et Eddy Cue d'Apple. Et je me suis dit : [...] nous devons intégrer cette manière de penser au sein d'Interscope [sa maison de disques].
Image New York Times
Mais c'est véritablement sa relation avec l'ex CEO, qui retient toute son attention.
Steve Jobs avait l'habitude de s'asseoir avec moi dans ce restaurant grec et de dessiner ce que je devais faire au niveau du matériel. Il disait : « Là, c'est la commercialisation, et là, la production.
Il utilise cette dernière image pour expliquer certaines limites actuelles du streaming. Il oppose ainsi les ingénieurs -qui ne voient que le côté technique du Service- aux producteurs -qui ne s'occupent que du contenu et non du support (sans personne pour faire le lien entre les deux...).
Pour lui, ces Services ne
s'intéressent qu'à leurs marges, et en oublient de se démarquer. Aussi, toutes les formules seraient similaires -contenus et applications- et finalement, les utilisateurs retrouveraient les mêmes artistes d'un service à l'autre. Pour conclure et étayer son point de vue, il cite l'exemple du streaming vidéo, plus particulièrement de Netflix et Disney, qui proposent des contenus originaux et savent -eux- se renouveler.
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