En juin dernier, Donald Trump avait montré son mécontentement vis-à-vis de l’Europe, qu’il jugeait un peu trop sur le dos d’Apple, Facebook ou Alphabet, un sentiment qui s'était durci avec la taxe GAFA votée en France. Le Président estime en effet que les poursuites judiciaires devraient être du ressort des États-Unis et non d'un état tiers.
Joignant le geste à la parole, il s'est montré particulièrement offensif hier, lors de son discours à l’ONU. Il y attaquait assez fortement les géants techs : Apple, Google, Amazon et les autres, entrainant une perte de valorisation de 58 milliards de dollars. Facebook aurait perdu 3% de sa valeur, Amazon 2,5%, Google 1,3%. Apple s'en sortirait le mieux avec un léger - 0,5% et Netflix le moins avec 4,3%.
Dans son discours, le Président est revenu sur les tensions commerciales avec la Chine et le poids des réseaux sociaux. Il a d'ailleurs rejoint la position de Tim Cook sur le sujet, estimant que ces derniers ont acquis un immense pouvoir sur ce que les gens peuvent voir et être autorisés à dire, ajoutant qu'une société libre ne peut permettre aux géants des réseaux sociaux de faire taire la voix du peuple.
Pour autant, Apple semble quelque peu protégée par les assauts présidentiels. Il faut dire que la firme a obtenu certaines dérogations fiscales en sa faveur, qui lui permettrait d'assembler le Mac Pro au Texas, et de répondre favorablement à Donald Trump.
