Après quelques semaines d’accalmie, Margrethe Vestager vient de lancer une nouvelle enquête préliminaire sur Google, plus particulièrement sur l’outil de recherche d'emploi Google for Jobs. La célèbre commissaire à la concurrence (sur le départ) a déjà établi un parallèle entre ce service et le comparateur de prix, déjà retoqué pour 2,7 milliards de dollars en 2017. Mais, pour l’instant, si la mesure a été confirmé, aucune indication n’a été fournie sur un calendrier à venir.
En effet, début août, 23 sites de recherche d'emploi de toute l'Europe avaient signé une lettre adressée à la commissaire, demandant une enquête formelle pour comportement antitrust. En réponse, la société de Mountain View a déclaré avoir apporté un certain nombre de modifications afin de prendre en compte les remarques faites en Europe.
Rappelons qu’une enquête préliminaire se limite à la collecte d'informations. En fonction des éléments trouvés, elle pourrait -ou pas- mener à une enquête antitrust formelle. Dans ce cas, la procédure pourrait durer plusieurs années mais la firme risque tout de même une amende pouvant aller jusqu’à 10% de son revenu annuel.
