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Une étude sur les conséquences d'un crash de drone en plein visage

Par June Cantillon - Publié le

Alors que plusieurs entreprises, dont Amazon et UPS, envisagent de généraliser la livraison par drones en milieu urbain, l'ASSURE mène une étude afin de comprendre et d'anticiper les conséquences d'un choc entre un drone et un humain.

Ainsi, l'Alliance for System Safety of UAS through Research Excellence a confié l'étude de 18 mois sur le sujet aux Université d'Alabama, du Mississippi et de Wichita (plus précisément à l'institut national de la recherche aéronautique) afin d'examiner les types de blessures résultant d'accidents entre drones et humains. En analysant quelques 512 tests d'impacts mettant en scène 16 modèles de drones différents (dont les Phantom et Mavic Pro de DJI), l'étude tend à démontrer que la flexibilité des châssis et la légèreté des appareils permettent d'absorber une importante partie de l'énergie libérée lors du choc.

Les blessures les plus courantes sont les lacérations dues aux hélices, touchant parfois les globes oculaires, et quelques ecchymoses. Les techniciens précisent que les commotions cérébrales n'ont pas été évaluées. Dans l'ensemble, les résultats montrent que les décès liés à ce type de choc seraient extrêmement rares et qu'il serait plus dangereux de recevoir un drone chutant, après une perte de contrôle, plutôt qu'en plein vol. Évidemment, le poids des objets livrés par ces drones influera négativement sur les éventuels dégâts infligés.



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