Ultimatum : les USA donnent 90 jours à Huawei pour se mettre en conformité
Par Laurence - Publié le
Après avoir interdit toutes relations commerciales avec Huawei, l'administration Trump lui avait accordé une première dérogation de trois mois en mai dernier, pour prendre les mesures nécessaires, et de déployer les mises à jour de sécurité pour les appareils commercialisés avant le 16 mai 2019.
Cette dérogation prenant fin aujourd'hui, le Chinois bénéficie d’un nouveau délai de 90 jours. Pour justifier ce report, les USA affirment que les petites entreprises de télécommunications, équipées en matériels de Huawei, sont dans une position délicate. Ces dernières auraient besoin de plus de temps pour remplacer leurs équipements par ceux d'autres fournisseurs.
C'est le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, qui a annoncé sur Fox Business ce nouvel ultimatum. Celui-ci devrait être le dernier et prendre fin vers le 19 novembre. Il a de plus rajouté qu'aujourd'hui 46 autres filiales de Huawei avaient été ajoutées à la blacklist, ce qui porte à plus de 100 le nombre de filiales, et qui complique d'autant la tâche du constructeur chinois pour continuer à faire des affaires aux États-Unis. A noter que cette mesure intervient juste après les négociations fiscales entre Tim Cook et Donald Trump.
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Cette dérogation prenant fin aujourd'hui, le Chinois bénéficie d’un nouveau délai de 90 jours. Pour justifier ce report, les USA affirment que les petites entreprises de télécommunications, équipées en matériels de Huawei, sont dans une position délicate. Ces dernières auraient besoin de plus de temps pour remplacer leurs équipements par ceux d'autres fournisseurs.
C'est le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, qui a annoncé sur Fox Business ce nouvel ultimatum. Celui-ci devrait être le dernier et prendre fin vers le 19 novembre. Il a de plus rajouté qu'aujourd'hui 46 autres filiales de Huawei avaient été ajoutées à la blacklist, ce qui porte à plus de 100 le nombre de filiales, et qui complique d'autant la tâche du constructeur chinois pour continuer à faire des affaires aux États-Unis. A noter que cette mesure intervient juste après les négociations fiscales entre Tim Cook et Donald Trump.
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