Les communiqués de presse d'Apple n'arrivent jamais sans raison, surtout lorsque Tim Cook annonce fièrement avoir créé plus de 2,4 millions d'emplois directs et indirects aux USA.
L'annonce déboule en effet dans une période critique où la Pomme reste incapable de produire sur le sol américain, ce qui la contraint à devoir absorber des taxes douanières de l'administration actuelle. En dévoilant l'impact de ses activités aux Etats-Unis, la firme espère sans doute amadouer Donald Trump, en appuyant le fait que de la firme pommé dépend des millions d'emplois de différents sous-traitants.
Et Apple de prendre quelques exemples concrets, comme Maccor, l'un des 9 000 fournisseurs américains avec lesquels Apple a dépensé 60 milliards de dollars en 2018ce qui représente 450 000 emplois. La firme a créé un système de contrôle des batteries sur le sol US et emploit plus de 130 personnes. La relation avec Apple a été formidable et notre société a changé. Nous voulons construire le meilleur équipement possible. Apple est une entreprise où la qualité est primordiale et qui nous pousse constamment à voir si nous pouvons apporter des améliorations à notre produit.
Mais la part industrielle reste largement minoritaire, et pour atteindre le chiffre de 2,4 millions, Apple s'appuie surtout sur le développement d'appsqui génère actuellement 1,9 million d’emplois aux États-Unis, soit une augmentation de 325 000 au cours des deux dernières années et demie. Même les jobs directs d'Apple paraissent bien ridicules à côté, avec seulement 90 000 personnes dans 50 Etats, et la firme va employer 20 000 nouveaux arrivants d'ici 2023.
