Droit à la réparation : une simple question d’argent ou la protection des produits ?
Par Laurence - Publié le
Ainsi, ils se sont succédés en personne à Washington pour y être entendus devant la FTC ou le DoJ. Mais, ce n’est qu’aujourd’hui que les débats sont connus en substance :
La réparation des produits techs est bloquée de la même manière que dans le secteur automobile. Son monopole est monnaie courante car facile à réaliser et très lucrative. Et jusqu’à récemment, cela n’a pas été contesté. La réparation est une activité distincte de celle de la fabrication, de la vente au détail ou du développement de logiciels. Lier la réparation à la vente ne devrait pas être autorisé, mais c’est devenu la norme. Les fabricants affirment systématiquement qu’ils devraient être les seuls à pouvoir effectuer des réparations.
Parmi les plus cités, reviennent Nathan Proctor (représentant de l’U.S. Public Interest Research Group) ou Gay Gordon-Byrne (directeur exécutif de The Repair Association). Leurs propos se ressemblent,
les constructeurs n'ont aucune raison de bloquer la réparation, autre que l'argent.
Dans une déclaration, un porte-parole d'Apple a déclaré à Axios que l'objectif d'Apple était de s'assurer que ses produits étaient
réparés correctement et en toute sécurité, tout en insistant sur le réseau grandissant de réparateurs agréés.
Nous voulons nous assurer que nos clients ont toujours confiance dans le fait que leurs produits seront réparés correctement et en toute sécurité, de manière à favoriser le recyclage. Nous élargissons continuellement notre réseau de techniciens certifiés.
Ces auditions interviennent dans un contexte très sensible sur l’obsolescence programmée et le droit à la réparation, où Cupertino doit faire face à de nombreux recours. Actuellement, la firme californienne et ses prestataires de services agréés sont seuls en mesure de fournir un service complet n'annulant pas la garantie. La société ne fournit d'ailleurs aucune pièce ou manuels de réparation en dehors de son réseau officiel.
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