Les investisseurs étaient un peu inquiets à l’annonce d’une vaste enquête antitrust sur Apple et d’autres firmes techs. D’ailleurs, cette nouvelle a entrainé une légère baisse sur les marché, AAPL chutant de 1% (6,8 milliards de dollars en capitalisation boursière) Avant de se reprendre. La bourse accuse une perte de 33 milliards de dollars, mais il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter aux dires des experts.
Rappelons que le DoJ a présenté sa décision comme une vérification sans nommer une firme en particulier -même si les termes entreprises technologiques dominantes laissent peu de doutes. L’exercice consisterait presque à trouver d’éventuels problèmes antitrust mais surtout à les comprendre pour y remédier.
Pour autant, beaucoup y voient une mesure politique par rapport aux critiques de l’opinion publique ou le contexte des élections présidentielles, craignant / dénonçant une sorte de super pouvoir de ces firmes sur le plan social ou économique. En outre, cet état d’esprit se retrouve également dans le cercle d’Apple, puisque sa banque partenaire Goldman Sachs (Apple Card) qui a déconseillé les valeurs technologiques risquant de faire l'objet de poursuites antitrust.
Mais certains soulignent plutôt la pression médiatique de la chose, comme le professeur Crane. Ce dernier estime qu’une enquête antitrust n’a pas de véritables chances d’aboutir (dans le sens obtenir une vraie décision) et qu’il s’agirait même là d’un genre de blockbuster.
