Confidentialité : Apple parlerait beaucoup mais agirait moins...
Par Laurence - Publié le
Depuis des années, Apple considère ouvertement le respect de la vie privée et des données personnelles, comme une de ses priorités, évoquant même un
Ces derniers dénonceraient un double jeu de la firme californienne : d’un côté, elle se prononcerait en faveur d'une législation plus stricte et protectrice, mais de l’autre, cela ne serait que des mots et elle n’en ferait pas assez pour aider à élaborer de meilleures lois. Pour certains sujets, le ressenti est pire -comme pour le droit à réparation- où Cupertino ferait pression -via des lobbyings- pour retarder les projets.
Selon le Washington Post, Tim Cook aurait reçu six législateurs démocrates à l’Apple Park, parmi lesquels Suzan DelBene. D’après elle, le CEO de Cupertino n'aurait pas spécifiquement approuvé son projet de loi, notamment l’obligation d’obtenir le consentement des consommateurs avant d'utiliser des informations sensibles.
Ainsi, le sénateur Mark R. Warner indique qu’Apple n'a encore offert aucun soutien aux différents projets de loi proposés, rappelant
Marc Levine -membre de l'Assemblée de Californie- se veut très loquace sur le sujet. Il a en effet présenté deux textes sur la confidentialité cette année et souhaiterait
Suite à l'article du Washington Post, un porte-parole d'Apple a formulé une réponse toute en nuances :
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droit fondamental. Mais certains n’en sont pas aussi sûrs. En effet, des groupes de défense de la protection de la vie privée et plusieurs législateurs américains commencent à se faire entendre sur le sujet.
Ces derniers dénonceraient un double jeu de la firme californienne : d’un côté, elle se prononcerait en faveur d'une législation plus stricte et protectrice, mais de l’autre, cela ne serait que des mots et elle n’en ferait pas assez pour aider à élaborer de meilleures lois. Pour certains sujets, le ressenti est pire -comme pour le droit à réparation- où Cupertino ferait pression -via des lobbyings- pour retarder les projets.
Selon le Washington Post, Tim Cook aurait reçu six législateurs démocrates à l’Apple Park, parmi lesquels Suzan DelBene. D’après elle, le CEO de Cupertino n'aurait pas spécifiquement approuvé son projet de loi, notamment l’obligation d’obtenir le consentement des consommateurs avant d'utiliser des informations sensibles.
Ainsi, le sénateur Mark R. Warner indique qu’Apple n'a encore offert aucun soutien aux différents projets de loi proposés, rappelant
qu'il est nécessaire qu'Apple intervienne davantage dans ce débat. Il cite ainsi la question des
dark patterns, dont la première version présentée en avril n’aurait été soutenu que par Mozilla et Microsoft.
Marc Levine -membre de l'Assemblée de Californie- se veut très loquace sur le sujet. Il a en effet présenté deux textes sur la confidentialité cette année et souhaiterait
une présence plus forte de la part d'Apple. Enfin, India McKinney, legislative analyst chez Electronic Frontier Foundation, a indiqué qu'Apple n’avait toujours pas adhéré à la législation en matière de protection de la vie privée.
Suite à l'article du Washington Post, un porte-parole d'Apple a formulé une réponse toute en nuances :
nous sommes les premiers à dire que nous pouvons faire plus et nous nous mettons constamment au défi de le faire. Nous avons proposé de contribuer à la rédaction de la législation et nous renouvelons cette offre.
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