Mieux vaut tard que jamais : le projet de géant de la batterie européen va bel et bien voir le jour, et ce, dès cette année. Les ministres français et allemand se sont enfin mis d'accord pour leur consortium destiné à rivaliser avec les entreprises chinoises, leaders du segment. 5 à 6 milliards d'euros devraient être investis, dont une majorité issus de fonds privés -1 milliard provenant du public. Mais le marché est évalué à plusieurs centaines de milliards d'euros, à terme, poussé notamment par la voiture électrique. Une première usine devrait voir le jour en France rapidement, on parle déjà de la fin de l'année. L'ensemble a reçu un très bon accueil par les constructeurs automobile, sachant que cette nouvelle économie implique 260 acteurs industriels, et sera donc génératrice d'emplois. Reste la question des matières premières, comme le Lithium ou le Cobalt, qui sont toujours fortement dépendants de la Chine mais aussi du Congo (64% du Cobalt). La question du recyclage s'avère donc également essentielle pour la pérennité de cette nouvelle industrie.
