La France va se doter d’une santé numérique (carte vitale, messagerie, dossier médical...)
Par Laurence - Publié le
Dans les locaux de l'ancien hôpital Boucicaut situé à Paris, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a présenté hier un plan d’action (en 26 étapes sur 3 ans) pour accélérer le passage au numérique et
Parmi les mesures phares, la carte Vitale sera dématérialisée, avec une app compagnon apCV . Cette dernière permettra aux patients d'accéder à leurs droits et de bénéficier de démarches en ligne depuis leur smartphone. Une expérimentation est prévue après l'été avant un déploiement pour 2021.
De nouveaux outils seront développés. Le dossier médical partagé (DMP) créé en novembre dernier devrait d’ailleurs s’enrichir d’une app optimisée et d’un moteur de recherche. La messagerie sécurisée de santé (MSSanté) devrait poursuivre son déploiement jusqu’en 2021, des hôpitaux vers le secteur médico-social. Il faudra attendre 2020 pour voir arriver le carnet de vaccination dématérialisé et de nouveaux services pour compléter le DMP via des apps ou des objets connectés (on pourrait alors se poser la question de la transmission de données par une Apple Watch, au hasard).
Enfin, l’e-prescription (ordonnances dématérialisées) arrivera progressivement au cours de l’année en commençant par les médicaments en ville, qui constituent la moitié des demandes. Puis elles seront étendues à la biologie et aux actes infirmiers ou de kiné (2020) avant une généralisation totale en 2021.
Enfin, des services numériques devraient être proposés aux praticiens (de même qu’une carte professionnelle 2.0). Du côté des structures, il est question, en 2020, d’un laboratoire e-santé pour accompagner les sociétés ou start-up et d’un Health data hub, une plateforme de données de santé.
Source
placer la France parmi les pays à la pointe de l'innovation en santé.
Parmi les mesures phares, la carte Vitale sera dématérialisée, avec une app compagnon apCV . Cette dernière permettra aux patients d'accéder à leurs droits et de bénéficier de démarches en ligne depuis leur smartphone. Une expérimentation est prévue après l'été avant un déploiement pour 2021.
De nouveaux outils seront développés. Le dossier médical partagé (DMP) créé en novembre dernier devrait d’ailleurs s’enrichir d’une app optimisée et d’un moteur de recherche. La messagerie sécurisée de santé (MSSanté) devrait poursuivre son déploiement jusqu’en 2021, des hôpitaux vers le secteur médico-social. Il faudra attendre 2020 pour voir arriver le carnet de vaccination dématérialisé et de nouveaux services pour compléter le DMP via des apps ou des objets connectés (on pourrait alors se poser la question de la transmission de données par une Apple Watch, au hasard).
Enfin, l’e-prescription (ordonnances dématérialisées) arrivera progressivement au cours de l’année en commençant par les médicaments en ville, qui constituent la moitié des demandes. Puis elles seront étendues à la biologie et aux actes infirmiers ou de kiné (2020) avant une généralisation totale en 2021.
Enfin, des services numériques devraient être proposés aux praticiens (de même qu’une carte professionnelle 2.0). Du côté des structures, il est question, en 2020, d’un laboratoire e-santé pour accompagner les sociétés ou start-up et d’un Health data hub, une plateforme de données de santé.
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