Tim Cook : Apple est prête à tout pour défendre la confidentialité (et elle veut plus de lois)
Par Laurence - Publié le
Lors du Time 100 Summit Tim Cook a abordé certains grands thèmes d’actualité, mais sans grande nouveauté . Il a ainsi réaffirmé que la réglementation de la technologie était la seule protection possible :
Partant des valeurs essentielles, il expose certaines critiques de la politique actuelle -chose assez habituelle- précisant qu’il convient d’agir et ne pas
Il précise que Cupertino ne dispose pas de comité d'action politique -political action committee-, visant à aider ou au contraire à faire pression sur des élus, afin d'encourager ou de dissuader l'adoption de certaines lois :
Sur une question relative à l'affaire de San Bernardino, le CEO réagit de manière assez forte :
Il n’hésite pas ensuite à désigner l’Europe -avec le RGPD- comme l’exemple à suivre pour les législateurs américains, tout en suggérant que le Vieux Continent pourrait continuer à aller encore plus loin et améliorer encore cette réglementation :
L'intervention aborde également le temps d'écran :
Source 1 2 et 3
Nous devons tous être honnêtes intellectuellement, et nous devons admettre que ce que nous faisons ne fonctionne pas. La technologie doit être réglementée. Il y a maintenant trop d'exemples où l'absence de guide a causé de graves dommages à la société.
Partant des valeurs essentielles, il expose certaines critiques de la politique actuelle -chose assez habituelle- précisant qu’il convient d’agir et ne pas
chercher à ce que le gouvernement résolve tous les problèmes. Il a ensuite évoqué la sécurité des utilisateurs et de l'ingérence des gouvernements dans la gestion des données au cœur des sociétés high-tech, la santé, le temps d'écran, et l'éducation (et le code ?).
Il précise que Cupertino ne dispose pas de comité d'action politique -political action committee-, visant à aider ou au contraire à faire pression sur des élus, afin d'encourager ou de dissuader l'adoption de certaines lois :
Je refuse d’en avoir un parce que cela ne devrait pas exister. (Ndlr : il est vrai que la firme affiche les plus faibles dépenses en matière de lobbying même si ces dernières sont en hausse).
Sur une question relative à l'affaire de San Bernardino, le CEO réagit de manière assez forte :
Pour être honnête, j'avais espéré que cette affaire soit portée devant les tribunaux [...] Et maintenant, alors que les rapports ont été dévoilés, nos pires craintes ont été confirmées, il s'agissait d'un cas très complexe au départ [...] Personnellement, je n'ai jamais vu le gouvernement agir contre une entreprise comme ce fut le cas ici, de manière aussi malhonnête.
Il n’hésite pas ensuite à désigner l’Europe -avec le RGPD- comme l’exemple à suivre pour les législateurs américains, tout en suggérant que le Vieux Continent pourrait continuer à aller encore plus loin et améliorer encore cette réglementation :
L’Europe est plus susceptible de proposer quelque chose. Le RGPD est un pas dans la bonne direction.
L'intervention aborde également le temps d'écran :
Si vous regardez votre téléphone plus souvent que les personnes en face de vous, c’est mal. Nous ne voulons pas que les gens utilisent leur téléphone tout le temps. Cela n'a jamais été un objectif pour nous. Un discours qui pourrait être perçu en contradiction avec la volonté d’Apple de faire de l’iPhone un objet incontournable du quotidien.
Source 1 2 et 3