Véhicule autonome : Waymo se dit apte à gérer tout ce qui a des roues (ou presque)
Par Laurence - Publié le
Apparemment, le plus complexe au niveau des voitures autonomes seraient les manœuvres de parking. Enfin, c’est ce que pense John Krafcik, CEO de Waymo (filiale de Google s’occupant de véhicule autonome), dans une récente interview accordée à Business Insider.
Ce dernier revient tout d'abord sur les deux étapes cruciales de l’entreprise. Il commence par 2016, lorsque la société a effectué le premier trajet d’un véhicule entièrement autonome sur la voie publique à Austin, au Texas. Puis, il revient en 2018, avec le lancement de Waymo One, le premier service commercial autonome lancé aux États-Unis. Selon le cabinet Navigant Research, ce dernier aurait d’ailleurs permis de positionner la société en tant que leader du secteur de la conduite autonome.
Le CEO revient ensuite sur les ambitions grandissantes de la firme (voire des siennes), avec un angle d’attaque assez particulier : l’obsession des détails, que doit nécessairement maîtriser un véhicule autonome. A titre d’exemple, il cite les contraintes d’un parking, expliquant en quoi il s’agit de l'un des environnements les plus complexes et difficiles à appréhender pour une voiture autonome. Les zones de stationnement comportent en effet d’autres voitures mais aussi des piétons qui se déplacent selon des schémas imprévisibles, sans compter l’absence de marquages ou de nombreux obstacles.
Au-delà de la maîtrise des détails techniques, il doit également comprendre l’expérience utilisateur et anticiper les préférences de ses clients. Il cite alors un autre exemple du quotidien, celui des courses :
Mais la firme a confiance en elle et souhaite aller plus loin :
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Ce dernier revient tout d'abord sur les deux étapes cruciales de l’entreprise. Il commence par 2016, lorsque la société a effectué le premier trajet d’un véhicule entièrement autonome sur la voie publique à Austin, au Texas. Puis, il revient en 2018, avec le lancement de Waymo One, le premier service commercial autonome lancé aux États-Unis. Selon le cabinet Navigant Research, ce dernier aurait d’ailleurs permis de positionner la société en tant que leader du secteur de la conduite autonome.
Image Trucks
Le CEO revient ensuite sur les ambitions grandissantes de la firme (voire des siennes), avec un angle d’attaque assez particulier : l’obsession des détails, que doit nécessairement maîtriser un véhicule autonome. A titre d’exemple, il cite les contraintes d’un parking, expliquant en quoi il s’agit de l'un des environnements les plus complexes et difficiles à appréhender pour une voiture autonome. Les zones de stationnement comportent en effet d’autres voitures mais aussi des piétons qui se déplacent selon des schémas imprévisibles, sans compter l’absence de marquages ou de nombreux obstacles.
Au-delà de la maîtrise des détails techniques, il doit également comprendre l’expérience utilisateur et anticiper les préférences de ses clients. Il cite alors un autre exemple du quotidien, celui des courses :
Se rendre dans une épicerie, se faire déposer, puis être ensuite récupéré avec six sacs de courses ? Ce n’est pas évident. Le véhicule devra anticiper ces possibilités, mais également prendre en compte tous les éléments d’un lieu public potentiellement très encombré.
Mais la firme a confiance en elle et souhaite aller plus loin :
Tout ce qui a des roues et se déplace sur la surface de la terre est quelque chose que nous pourrions, à l'avenir, imaginer être géré par Waymo. Mias il conclut sur une note rassurante (car une majorité de personne reste réfractaire à l’idée de ce mode de conduite) :
Nous devons nous sentir en sécurité. Nous devons être extrêmement prudents et méthodiques dans notre approche du marché, mais nous devons également travailler dans l’urgence, car le monde attend.
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