Le streaming ne serait pas très bon pour l’environnement
Par Laurence - Publié le
Avec l’avènement du streaming et des téléchargements, la production globale de plastique (pour les boitiers) a suivi la même pente descendante que les ventes de supports physiques. Mais si ces éléments ne sont plus une source de pollution, il en va tout autrement pour les émissions de gaz à effet de serre qui seraient allés croissant.
Ainsi, la quantité de plastique utilisé pour emballer les CD aurait considérablement diminué aux États-Unis. L’étude se concentre sur certaines dates clefs de l’industrie musicale. La première est 1977 (année faste pour les ventes de disques vinyles) où ont été utilisés 58 millions de kg de plastique. En 1988 (avènement de la cassette), on descend à 56 millions de kg. En 2000 (le pic des ventes de CD), on remonte à 61 millions de kg de plastique. En 2016, avec le succès du streaming, l’utilisation de plastique est tombé à 8 millions de kg. En contrepartie, il a bien fallu augmenter la production d’électricité pour faire fonctionner les serveurs, et ce, de manière exponentielle.
Ainsi, après avoir traduit la production de plastique et la production d'électricité en équivalents de gaz à effet de serre (GES), des chercheurs de l’université de Glasgow ont constaté que la montée en puissance du streaming avait un impact de plus en plus négatif sur l'environnement : 140 millions de kg de GES ont été générés en 1977, 136 millions en 1988 et 157 millions en 2000. En 2016, la génération de GES résultant du stockage et de la transmission de fichiers musicaux numériques a été estimée entre 200 et 350 millions de kg, et ce rien qu’aux États-Unis.
Source [Via]
Ainsi, la quantité de plastique utilisé pour emballer les CD aurait considérablement diminué aux États-Unis. L’étude se concentre sur certaines dates clefs de l’industrie musicale. La première est 1977 (année faste pour les ventes de disques vinyles) où ont été utilisés 58 millions de kg de plastique. En 1988 (avènement de la cassette), on descend à 56 millions de kg. En 2000 (le pic des ventes de CD), on remonte à 61 millions de kg de plastique. En 2016, avec le succès du streaming, l’utilisation de plastique est tombé à 8 millions de kg. En contrepartie, il a bien fallu augmenter la production d’électricité pour faire fonctionner les serveurs, et ce, de manière exponentielle.
Ainsi, après avoir traduit la production de plastique et la production d'électricité en équivalents de gaz à effet de serre (GES), des chercheurs de l’université de Glasgow ont constaté que la montée en puissance du streaming avait un impact de plus en plus négatif sur l'environnement : 140 millions de kg de GES ont été générés en 1977, 136 millions en 1988 et 157 millions en 2000. En 2016, la génération de GES résultant du stockage et de la transmission de fichiers musicaux numériques a été estimée entre 200 et 350 millions de kg, et ce rien qu’aux États-Unis.
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