Uber vient officiellement de déposer le dossier pour son IPO auprès de la SEC -le fameux Form S-1 Registration Statement. Dans les documents réglementaires, se sont glissées quelques informations des plus intéressantes. D’un côté, on peut trouver des chiffres comme le montant des recettes générées en 2018 (11,27 milliards de dollars), de celui des pertes (1,85 milliard de dollars) ou des utilisateurs sur ses plateformes à la fin de 2018 (91 millions).
Mais de l’autre, on peut prendre connaissance de la manière dont se positionne Uber sur son segment. Et, la firme de VTC cite justement Apple (au même titre que Waymo, Cruise Automation, Tesla, Zoox, Aptiv, et May Mobility), en tant que concurrent dans le développement de technologies de véhicules autonomes.
Toutefois, il le considère également comme un partenaire particulier, sur lequel il peut compter et également duquel il dépend. La firme précise que sa plate-forme repose sur le maintien par des tiers de marchés ouverts, notamment l'App Store et le Google Play, qui permettent de télécharger des apps.
Il rajoute également un petit avertissement aux investisseurs, soulignant la dépendance vis-à-vis des magasins d’apps et finalement une situation d’insécurité par rapport à une certaine position de force (certains diraient monopole) : nous ne pouvons pas vous assurer que les marchés sur lesquels nous distribuons notre plate-forme conserveront leurs structures actuelles ou que ces marchés ne nous factureront pas de frais pour répertorier nos applications à télécharger.
