Apple prône l’égalité salariale (comme en France ?)
Par Laurence - Publié le
Il existe de nombreuses normes que les USA pourraient envier à l’Europe. Après le très médiatique RGPD, les règles d’accessibilité (obligatoires pour les lieux publics ou les magasins) ou l’encadrement de l'obsolescence programmée (un délit en France), c’est au tour de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes d’être un nouveau point d’étude.
On peut d’ailleurs remarquer qu’à chaque fois, Apple fait figure de bon élève et adopte une démarche volontaire appliquant tout ou partie des dispositions avant même leur entrée en vigueur, si tant est qu’elles soient transposées un jour. C’est ainsi que la firme à la Pomme a été nommée parmi les premiers participants à la nouvelle campagne menée par la Californie. Cette dernière vise à réduire les écarts de rémunération entre les genres, notamment dans le secteur tech.
Appelé le
Dans le cadre de cette campagne, les entreprises procéderont spontanément à une analyse annuelle de la rémunération selon le sexe, examineront les procédures d'embauche et de promotion et encourageront les meilleures pratiques conçues pour garantir l'équité salariale à leurs employés.
En France, notons que ce mécanisme existe depuis une cinquantaine d’année -même si la pratique peut différer du texte. En effet, d’après le Ministère du travail, quarante-six ans après l’introduction du principe à travail de valeur égale, salaire égal, les salaires des femmes seraient, pour le même travail, inférieurs de 9 % à ceux des hommes. Ce dernier compte sur le nouvel index de l’égalité professionnelle, pour établir une véritable obligation de résultats en la matière, et non plus simplement une obligation de moyens.
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On peut d’ailleurs remarquer qu’à chaque fois, Apple fait figure de bon élève et adopte une démarche volontaire appliquant tout ou partie des dispositions avant même leur entrée en vigueur, si tant est qu’elles soient transposées un jour. C’est ainsi que la firme à la Pomme a été nommée parmi les premiers participants à la nouvelle campagne menée par la Californie. Cette dernière vise à réduire les écarts de rémunération entre les genres, notamment dans le secteur tech.
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CA Equal Pay Pledge, le programme est soutenu par un groupe comprenant la Commission de la condition des femmes en Californie, TIME'S UP, (très présente sur les réseaux sociaux) et par Jennifer Siebel Newsom, l’épouse du gouverneur de Californie. Parmi les entreprises signataires, on retrouve, en plus d'Apple, d’autres grands noms comme : Airbnb, AT&T Communication, Autodesk, Branch Metrics, Gusto, Ike Robotics, Medallia, Salesforce, Shutterfly, Square, SunRun ou Zynga
Dans le cadre de cette campagne, les entreprises procéderont spontanément à une analyse annuelle de la rémunération selon le sexe, examineront les procédures d'embauche et de promotion et encourageront les meilleures pratiques conçues pour garantir l'équité salariale à leurs employés.
En France, notons que ce mécanisme existe depuis une cinquantaine d’année -même si la pratique peut différer du texte. En effet, d’après le Ministère du travail, quarante-six ans après l’introduction du principe à travail de valeur égale, salaire égal, les salaires des femmes seraient, pour le même travail, inférieurs de 9 % à ceux des hommes. Ce dernier compte sur le nouvel index de l’égalité professionnelle, pour établir une véritable obligation de résultats en la matière, et non plus simplement une obligation de moyens.
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