Quand Mark Zuckerberg se la joue Tim Cook pour parler de confidentialité
Par Laurence - Publié le
Mark Zuckerberg s’est offert une tribune dans le Washington Post pour exposer son point de vue sur les bénéfices d’une nouvelle réglementation d’Internet. Et, c’est finalement avec une certaine ironie qu’il souligne quatre thèmes majeurs -dans lesquels Facebook a d’ailleurs péché- : le contenu préjudiciable, l’influence sur les élections, la confidentialité et l’accès /portabilité des données.
Alors, s’agit-il d’un acte manqué ou d’une démarche purement marketing ? De toutes évidences, on aurait presque l’impression de lire du Tim Cook. Dans les grandes lignes, le CEO du réseau se dit d’accord avec la nécessité d’un RGPD aux USA (ce qui ne le pousse pas pour autant à l’appliquer à titre volontaire en dehors de l’UE). Il insiste même en précisant qu’un tel système permettrait aux utilisateurs d’être maîtres de leurs données.
Il se réserve toutefois une petite porte de sortie :
En revanche, dans une démarche très communautaire, il se penche en faveur d’une harmonisation des normes plus que d’une juxtaposition des règles de droit, ce qui est logique pour éviter les conflits, mais en même temps, beaucoup plus complexe et long à mettre en pratique. Sur la fin, il revient sur la responsabilité de Facebook de résoudre ces problèmes, une démarche publique devenue assez commune depuis Cambridge Analytica.
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Alors, s’agit-il d’un acte manqué ou d’une démarche purement marketing ? De toutes évidences, on aurait presque l’impression de lire du Tim Cook. Dans les grandes lignes, le CEO du réseau se dit d’accord avec la nécessité d’un RGPD aux USA (ce qui ne le pousse pas pour autant à l’appliquer à titre volontaire en dehors de l’UE). Il insiste même en précisant qu’un tel système permettrait aux utilisateurs d’être maîtres de leurs données.
Il se réserve toutefois une petite porte de sortie :
Cette nouvelle réglementation sur la vie privée aux États-Unis et dans le monde devrait s'appuyer sur les protections fournies par le RGPD. Cela devrait protéger le droit de choisir la manière dont nos informations sont utilisées, tout en permettant aux entreprises d’utiliser ces dernières à des fins de sécurité et de fournir des services.
En revanche, dans une démarche très communautaire, il se penche en faveur d’une harmonisation des normes plus que d’une juxtaposition des règles de droit, ce qui est logique pour éviter les conflits, mais en même temps, beaucoup plus complexe et long à mettre en pratique. Sur la fin, il revient sur la responsabilité de Facebook de résoudre ces problèmes, une démarche publique devenue assez commune depuis Cambridge Analytica.
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