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L’Apple Card ne serait-elle que le compagnon légitime d’Apple Pay ?

Par Laurence - Publié le

Le lancement de l’Apple Card n’a rien de révolutionnaire ou d’inédit. On pourrait même y voir un certain manque d’originalité, car la décision relève d’une logique tout à fait structurelle en lien avec la hausse des paiements numériques dans le monde. D’autant que ce segment aurait un potentiel estimé à 95 000 milliards de dollars.

Ainsi Citigroup s’est attaché à étudier 84 pays et a constaté que leur niveau de préparation au lancement de paiements électroniques a augmenté de 5,5% au cours des cinq dernières années. En effet, ces derniers sont fortement encouragés, car ils permettent de mieux suivre les mouvements d’argent à l’intérieur des frontières d’un pays, mais également de collecter plus d’impôts.

L’Apple Card ne serait-elle que le compagnon légitime d’Apple Pay ?


Par comparaison, une augmentation de 10% de l'adoption de la monnaie numérique entraînerait une hausse de 150 milliards de dollars des dépenses de consommation. Dans le même temps, les gouvernements empocheraient 100 milliards de dollars d'impôts supplémentaires avec la numérisation accrue des paiements. De plus, les sociétés éditrices de cartes bleues profitent elles aussi de cet progression, par exemple Mastercard à +38% en Bourse ou Visa à +32%.

On comprend alors aisément l’intérêt que peut trouver Apple à lancer une carte physique en complément d’Apple Pay.

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